L’Égypte met en œuvre actuellement une série de privatisation de 11 aéroports, dont l’aéroport international d’Hurghada, le deuxième du pays en termes de trafic passagers après celui du Caire. Cette opération s’inscrit dans la volonté du pays d’accueillir davantage de touristes.
Le tourisme est un facteur majeur
En 2022, le ministre égyptien du Tourisme déclarait qu’il souhaitait faire passer le nombre de touristes de 11 millions à l’époque à 40 millions d’ici 2027. Améliorer les infrastructures aéroportuaires afin d’accroître leur capacité est essentiel pour atteindre cet objectif et améliorer la qualité de service. Le président Abdel Fattah El-Sissi et le Premier ministre Mostafa Madbouly ont tous deux déclaré que les partenariats internationaux pour transformer et moderniser les aéroports égyptiens constituaient leur voie privilégiée.
Un partenariat public-privé (PPP)
Ce nouveau projet bénéficierait du soutien de la Société financière internationale (IFC), basée à Washington et membre du Groupe de la Banque mondiale. Plus précisément, l’IFC conseille le ministère égyptien de l’Aviation civile (MoCA) sur une stratégie de développement de partenariats avec le secteur privé pour les 11 aéroports concernés. Ces derniers représentent une part importante du trafic aérien national et international du pays.
Un lancement d’appel d’offres
L’Égypte finalise actuellement une stratégie de privatisation de 11 aéroports, dont l’aéroport international d’Hurghada (HRG), le deuxième du pays en termes de trafic passagers après celui du Caire. Hassan Allam et ADP France agissent afin de soumettre une proposition conjointe pour la gestion des aéroports égyptiens. Parmi les candidats figure également un groupe chinois.

Les aéroports concernés
Hurghada Airport
Sphinx International
Charm el-Cheikh International Airport
Borg El Arab International
Luxor International
Assouan International
Sohag International
Assiout
Abou Simbel
El Alamein int. Airport
Marsa Matrouh.