La compagnie low-cost irlandaise Ryanair a révelé que plusieurs OTA (online travel agency) lui ont envoyé des propositions pour sceller des alliances en acceptant leurs conditions.
C’est-à-dire qu’elles seraient prêtes à commercialiser leurs billets d’avion sans appliquer de suppléments, y compris les frais de gestion, et à fournir des données réelles sur leurs clients.

Les agences vont avoir des difficultés à ne pas proposer Ryanair…
Les agences en ligne (ainsi que les agences physiques) ne peuvent pas se permettre d’arrêter leurs ventes sur la première compagnie aérienne européenne, avec une moyenne de 3 000 vols quotidiens (soit plus du double de la deuxième).
Outre Loveholidays, qui fut la première à signer avec Ryanair (voir notre article ICI), Kiwi vient de faire de même. Et tout semble indiquer que d’autres portails viendront s’ajouter dans les semaines à venir.

La chasse aux “pirates” …
Pour Ryanair, « ces partenariats peuvent mettre fin au piratage, en protégeant les consommateurs contre la surfacturation et en garantissant que les tarifs réels soient proposés aux consommateurs sur tous les marchés ».
« Grâce à cela, nous préservons notre marque et notre avantage tarifaire par rapport à nos concurrents », ajoute-t-il.
La low cost, qui qualifie ces agences de « pirates sans scrupules », prévient également qu’elle continuera à poursuivre les OTA qui vendent leurs billets « illégalement ». Il pointe directement du doigt : On the Beach, Lastminute, eDreams, Opodo et Booking », qu’il accuse d’avoir « escroqué des consommateurs sans méfiance » avec « leurs tarifs excessifs ».