Un tribunal britannique a décrété un embargo de précaution sur le droit d’usufruit de l’opérateur aéroportuaire espagnol AENA sur l’aéroport de London Luton. La décision concerne 26,01 % des actions de cet aéroport londonien, dont l’opérateur détient une participation totale de 51 %. Elle affecte donc la participation indirecte du gouvernement espagnol dans l’aéroport britannique.
Il s’agit de la conséquence d’une sentence condamnant l’Espagne pour la baisse des primes aux énergies renouvelables. Concrètement, l’énergéticien NextEra a demandé à la justice britannique d’approuver et d’exécuter une sentence de 291 millions d’euros émise par le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), le tribunal arbitral de la Banque mondiale.
L’avis de l’équipe d’analyse de Bankinter parle d’une mauvaise nouvelle pour AENA. C’est une source d’incertitude supplémentaire, qui pourrait se prolonger dans le temps. Bien que la décision ne concerne que la moitié de sa participation dans Luton, elle laisse AENA temporairement sans contrôle sur l’aéroport. La nouvelle devrait avoir un impact négatif, quoique modéré, sur le cours de l’action. La participation dans Luton représente environ 2 % de sa capitalisation boursière.
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