Les sièges des parcs nationaux, les centres d’accueil des visiteurs, les centres archéologiques et même les installations de stockage d’objets historiques font partie des installations du National Park Service qui sont ciblées par la fermeture de l’administration Trump, selon une liste fournie par le représentant américain Jared Huffman.
Parmi les installations figurant sur la liste figurent :
~Le centre administratif du National Park Service de Fairbanks.
~Le centre d’accueil des visiteurs de Fairbanks du National Park Service.
~Le centre d’accueil des visiteurs de la réserve nationale de Little River Canyon en Alabama.
~Le bâtiment du siège de la Buffalo National River dans l’Arkansas, qui comprend le bureau du surintendant.
~Un bureau administratif utilisé pour les monuments nationaux du château de Montezuma et de Tuzigoot en Arizona.
~Le siège social des monuments nationaux de la région de Flagstaff, en Arizona : les monuments nationaux de Wupatki, du volcan Sunset Crater et de Walnut Canyon.
~Le bâtiment du siège de la direction de la gestion des ressources naturelles et des sciences du Park Service, à Fort Collins, dans le Colorado, qui abrite environ 100 employés.
~Bureau du programme des ressources foncières pour le parc national des îles Vierges et les unités de parc à Porto Rico et en Floride, y compris les parcs nationaux des Everglades et de Big Cypress.
~Le Centre archéologique du sud-est du Park Service, situé au sein de l’Université d’État de Floride.
~Le Bureau de l’écosystème du sud de la Floride pour le parc national des Everglades, une installation qui abrite le travail du Park Service sur la restauration des écosystèmes.
~Le bureau du surintendant et le siège du parc historique national de la guerre du Pacifique à Guam.
~L’un des deux centres d’accueil des visiteurs du New Orleans Jazz National Historical Park.
~Le seul centre d’accueil des visiteurs du Park Service pour la zone nationale et récréative du fleuve Mississippi.
~Le siège de la Niobrara National Scenic River dans le Nebraska.
~Le siège du monument national de la mission Salinas Pueblos au Nouveau-Mexique.
~Le bureau du surintendant et le siège des monuments nationaux d’El Morro et d’El Malpais au Nouveau-Mexique.
~Centre d’application de la loi du parc historique national des missions de San Antonio au Texas.
~Le centre d’accueil des visiteurs du parc historique national de la ruée vers l’or du Klondike à Seattle, Washington.
~Une zone de stockage à Charles Town, en Virginie-Occidentale, pour certaines collections du musée du Park Service.
« Le gouvernement fédéral existe pour servir le peuple, pas pour l’abandonner. Mais le président Donald Trump et Elon Musk ont décidé de détruire notre pays en réduisant les effectifs, en réduisant les financements essentiels et en créant un chaos généralisé et une dévastation économique.
La fermeture de ces locaux physiques va de pair avec l’approche du ministère de l’Efficacité gouvernementale visant à « détruire le gouvernement », et cela rendra leurs coupes illégales encore plus difficiles à inverser », a déclaré M. Huffman lors de la publication de la liste la semaine dernière. « Les retombées économiques se feront sentir dans toute l’Amérique, frappant les petites villes et les villages où les bureaux fédéraux sont les seules bouées de sauvetage de nombreuses communautés. »
Au National Parks Conservation Association , la présidente et directrice générale Theresa Pierno a déclaré que l’administration doit bloquer les fermetures avant que davantage de dommages ne soient infligés au National Park System et au National Park Service.
« Il est imprudent et à courte vue de fermer les bureaux du National Park Service sans examiner attentivement ce qu’ils protègent et le personnel essentiel qui y travaille », a déclaré Pierno lundi. « Ces fermetures vont paralyser la capacité du National Park Service à gérer les parcs en toute sécurité et signifieront que des millions d’objets irremplaçables seront laissés vulnérables ou pire, perdus. De manière tout simplement et étonnamment, cela revient à démanteler le National Park Service tel que nous le connaissons, garde-forestier par garde-forestier et brique par brique.
« Entre les licenciements et les démissions forcées, le National Park Service a perdu 9 % de son personnel en quelques semaines. Le personnel restant est surchargé. Et maintenant, l’administration rend leur travail encore plus difficile. L’annulation de ces baux et le licenciement de plus d’un millier d’employés ne contribuent en rien à rendre notre Park Service plus efficace. Ces mesures de l’administration poussent nos parcs au-delà du point de non-retour. »
