Depuis 1955, date de la création de la Fédération Nationale Gîtes de France ®, ce réseau associatif s’est toujours positionné comme le pionnier d’un tourisme engagé, responsable et humain. En outre, il contribue à faire vivre une économie locale forte.
Aujourd’hui, ce réseau regroupe plus de 42.000 propriétaires, proposant 55.000 hébergements. Avec 49.310 unités, les gîtes se taillent la part du lion du parc locatif. Suivent les 4.350 chambres d’hôtes, les 1.125 gîtes de groupe. Et 120 campings ruraux ne dépassant pas 100 emplacements et/ou chalets.

Depuis le Covid, les vacanciers redécouvrent les vertus des séjours au vert
Aussi ils apprécient que 84 % des hébergements se situent en territoire rural. Une destination idéale pour se reposer ou pour faire du télétravail. « En milieu urbain, nous sommes principalement présents dans des villes moyennes comme Albi, Bayeux, Vannes, Cahors, etc. Mais aussi dans les capitales régionales comme Lille, Marseille, Toulouse, Nantes, Strasbourg, Bordeaux ou Lyon » explique Solange Escure, Directrice nationale. Dans ces grandes agglomérations et y compris en première couronne de Paris, il propose généralement des appartements ou maisons en City Break, une déclinaison urbaine de la marque, qui respecte les mêmes critères de qualité, d’accueil, et d’authenticité.

Les régions phare
Compte tenu des tailles des régions, et de l’offre actuelle, ce réseau est très bien représenté en Auvergne-Rhône-Alpes, en Bretagne et en Nouvelle-Aquitaine.
Pour y adhérer, le propriétaire paye une cotisation à l’association départementale, de 370 € maximum. Il règle également une commission moyenne égale à 13% TTC du prix de la location.
Côté vacancier, les frais de réservation varient entre 2 et 8% du prix de la location. Propriétaires et vacanciers payent leur commission ou frais de réservation auprès de l’agence de réservation départementale où se situe le bien loué.
Vive concurrence des plateformes de réservation en ligne
Face à des acteurs comme Airbnb, Booking ou Abritel, Les Gîtes de France ® mènent un combat de David contre Goliath. La problématique est similaire pour Clévacances, l’autre réseau associatif de location saisonnière. Pas question de baisser les bras pour autant. « Notre ADN repose sur un accompagnement personnalisé des propriétaires, et un agrément rigoureux de leur hébergement. Au lieu de nous limiter à faire simplement de la location saisonnière, nous proposons une véritable expérience de séjour, où chaque propriétaire est soutenu. Et où, chaque client bénéficie d’un accueil de qualité » poursuit Solange Escure.
Pour plus de souplesse, le réseau propose aux vacanciers une assurance annulation. La cotisation d’assurance varie selon qu’ils présenteront ou non des justificatifs pour annuler leur séjour.
Une montée en gamme continue
En fonction de leur standing, les gîtes et chambres d’hôtes sont agréés entre 1 et 5 épis. Les 2/3 de la capacité d’accueil est classée en 3 épis et plus. Appelée à progresser, la part des 4- 5 épis représente actuellement 12%. « Proposer des hébergements plus haut de gamme c’est aussi répondre à la diversité des attentes des vacanciers français et étrangers » conclut Solange Escure. Très sélectifs, les touristes internationaux font confiance à ce réseau. En dehors de la clientèle nationale, ce réseau répond à la demande de vacanciers provenant de Belgique (7%), d’Allemagne (5%), du Royaume-Uni (3%) et des Pays-Bas (2,5%).
L’an dernier, il a commercialisé 27,2 millions de nuitées, soit + 3% par rapport à 2023. Cette activité a généré un volume d’affaires direct de 880 millions d’euros.
Les grands rendez-vous de 70 ans
Pour fêter son anniversaire, ce réseau signe cette année, une exposition itinérante dans 16 villes de l’Hexagone, une série de 4 podcasts, des animations, un jeu concours digital avec Le Guide Ultime. Sans oublier une nouvelle campagne de marque.
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Martine Denoune