Disney fête son centenaire dans une exposition immersive au cœur d’un siècle de magie, d’innovations et de contes. L’exposition Disney100 qui a voyagé aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Corée s’installera à partir du 10 avril 2025 à Paris Expo-Porte de Versailles et célèbre 100 ans de créativité de The World Disney Company.

Une expérience qui plonge les visiteurs dans le monde féerique de Walt Disney de « Blanche-Neige et les sept nains » à « Peter Pan » en passant par « La Petite Sirène », « Ratatouille » ou bien « Mary Poppins »… mais également dans l’univers créatif de Pixar, Marvel et « Star Wars ». Des galeries immersives, des animations interactives et près de 250 objets, accessoires, costumes iconiques sont réunis à cette occasion.

On plonge dans l’univers féerique
Dès les premières secondes de l’exposition, le ton est donné. Les musiques cultes retentissent, puis les visiteurs sont, tout de suite, immergés dans une pluie d’étoiles, pour rappeler l’univers onirique de Disney. On admire chaque objet tout droit sorti de nos dessins animés préférés : le livre enchanté de La Belle au bois dormant, la pantoufle de Cendrillon, la robe rouge vif de Cruella, la boussole de Jack Sparrow ou encore le masque d’Iron Man.

Les sons, les lumières et les couleurs nous plongent complètement dans le monde imaginaire créé par Disney. Les enfants entrent dans les différents univers avec une grande facilité. Par exemple, la visite de la salle consacrée aux films se passant près de l’océan comme Pirates des Caraïbes, Vaiana ou Lilo et Stitch est accompagnée du bruit de la mer. On s’y croirait. Au-delà des effets visuels et sonores, le public est invité à répondre à des questions, à jouer et à prendre des photos avec ses personnages favoris dans chaque salle.

On (re)découvre l’histoire hors norme des frères Disney
La première salle explique, de manière très précise, le début de l’aventure Disney. Mais une date est à retenir : le 16 octobre 1923. C’est lors d’une journée d’automne que Walt rejoint son frère Roy à Hollywood et signe un contrat, affiché sur le mur de l’exposition, pour produire une série de courts-métrages muets, Alice Comedies. Ce document marque alors le lancement du Disney Brothers Cartoon Studio et donc de la Walt Disney Company.

En 1926, il crée Oswald le lapin chanceux. On peut le regarder se dandiner sur les écrans placés dans la salle et découvrir ce petit animal qui a été un véritable succès et qui est devenu le premier personnage Disney à figurer sur des produits dérivés. Alors que les finances des deux frères sont au plus bas, Walt explore des idées pour un personnage avec Roy : « Nous voulions quelque chose d’attrayant, et nous avons pensé à un tout petit bout de souris qui aurait quelque chose de la nostalgie de Chaplin – un petit gars essayant de faire de son mieux », a-t-il raconté. Mickey est né. Viendront ensuite tous ses amis : Minnie, Pluto, Dingo, Donald et Daisy Duck.

Mieux comprendre les défis techniques de la production
Dans les années 1930, les artistes de Disney amélioraient considérablement leurs compétences narratives et artistiques. Walt voyait donc bien que l’animation pouvait être plus qu’un court dessin animé avec des situations et des personnages amusants. En 1934, il était alors déterminé à produire son premier long-métrage d’animation basé sur le conte de fées classique Blanche-Neige. Les figures et silhouettes humaines devaient être plus crédibles, et le monde dans lequel elles apparaîtraient devait être plus réaliste. La réponse à ce défi est technique avec l’invention de la caméra multiplane, qu’on retrouve en modèle à échelle 1/8, dans la salle consacrée aux innovations, assorti d’une vidéo explicative. À vous d’en découvrir les rouages…

Un mur entier de figurines interroge les visiteurs. Il permet d’évoquer la création du département de modélisation de personnages, en 1937, pour superviser la conception et le perfectionnement des héros. Un saut dans le temps nous amène soixante ans plus tard, quand les figurines sont délaissées au profit des techniques de « motion capture » (capture de mouvements). Elles suivent les mouvements d’acteurs réels pour aider à développer ou améliorer des personnages générés par ordinateur.
La musique des créations Disney est omniprésente
« La musique a toujours joué un rôle majeur dans toutes nos productions, et ce, depuis nos premiers dessins animés. Elle est tellement importante que je n’arrive pas à imaginer l’histoire en images sans penser à la musique qui va la compléter », disait Walt Disney. La musique permet donc au public de se connecter à la narration. Et on le sent en traversant les neuf salles immersives : nos oreilles sont bercées par les célèbres musiques de Disney. Les dialogues et les personnages parlent à notre esprit, mais les paysages sonores et la musique d’ambiance parlent à notre cœur, ce que l’on ressent en déambulant à travers les partitions et les extraits musicaux de scènes cultes.
Le son et la musique renforcent aussi la narration des parcs d’attractions Disney, le premier ayant ouvert en 1955 en Californie. Qui n’a pas en tête la chanson It’s a Small World de la maison des poupées, par exemple ? Ces sons des parcs transportent les visiteurs dans d’autres mondes. Une playlist très riche, à écouter avec un casque, vous attend d’ailleurs à la fin de la salle consacrée à la musique. Préparez-vous à faire votre plus beau playback sur Hakuna Matata, Il en faut peu pour être heureux ou Libérée, délivrée !

On suit l’évolution constante de la franchise Disney
Évidemment, Disney, ce n’est pas que des dessins animés. Pour offrir une expérience immersive au public, les studios Disney ont décidé d’ouvrir des parcs d’attractions, aux États-Unis, mais également dans le monde entier (France, Japon, Chine). Le dernier en date est celui de Shanghai, ouvert en 2016. Dans la salle dédiée à ces parcs, on peut monter à bord d’une tasse géante qui rappelle le manège d’Alice au Pays des Merveilles ou admirer l’emblématique château, en version miniature, qui passe au début de chaque générique des films Disney. Reconnaissable entre mille.

Disney, c’est aussi des adaptations au théâtre. En 1994, La Belle et la Bête est le premier dessin animé à être adapté à Broadway. C’était une étape évidente pour les studios puisqu’à la sortie du film d’animation en 1991, les critiques de cinéma et de théâtre l’ont qualifié de « meilleure comédie musicale de Broadway » de l’année. Créée en 1997, la comédie musicale du Roi Lion est toujours d’actualité en 2025 (actuellement au théâtre Mogador, à Paris). La dernière nouveauté est bien sûr la création de la plateforme de streaming Disney+, en 2019. Un vrai succès, une nouvelle fois.
Possibilité de réserver son billet d’entrée chez Ticketmaster ou directement sur le site Disney.