La Hongrie, et notamment Budapest, sont des destinations populaires pour les professionnels du tourisme. Néanmoins, les dernières décisions du Parlement hongrois ne vont pas plaire à de nombreux touristes étrangers. Il est d’ailleurs curieux que l’Europe n’intervienne pas sur des décisions aussi graves.

La Constitution reconnaît les deux sexes
La Hongrie suit les folles décisions prises aux Etats-Unis. Le nouvel amendement stipule également que la Constitution hongroise reconnaît deux sexes, masculin et féminin, une extension d’un amendement précédent qui interdit l’adoption par des personnes de même sexe en stipulant qu’une mère est une femme et un père est un homme.
La déclaration fournit une base constitutionnelle pour nier l’identité de genre des personnes transgenres, ainsi que pour ignorer l’existence des individus intersexués qui naissent avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux conceptions binaires de l’homme et de la femme.

Interdiction des évènements publics des communautés LGBTQ+
Le Parlement hongrois a adopté un amendement à la Constitution qui permet au gouvernement d’interdire les événements publics des communautés LGBTQ+, une décision que les juristes et les critiques qualifient de nouvelle étape vers l’autoritarisme du gouvernement populiste.
Une humiliation et une exclusion
Un avocat a déclaré qu’il s’agissait d’un « message clair » pour les personnes transgenres et intersexuées : “Il s’agit clairement, purement et strictement d’humilier les gens et de les exclure, non seulement de la communauté nationale, mais même de la communauté des êtres humains.”

Les oppositions restent actives
Ces dernières mesures ont déjà déclenché des manifestations en Hongrie. Chaque mardi, des milliers de personnes bloquent les ponts de la capitale pour exiger l’abrogation de la loi interdisant la marche des fiertés. Les organisateurs de la marche ont annoncé leur intention de maintenir la Pride de cette année, le 28 juin. Une douzaine de parlementaires européens ont annoncé leur présence.