Les voyagistes spécialisés signalent une augmentation significative des réservations liées à la vie du feu Pape. Ces visites ont commencé lorsque des rumeurs sur sa mauvaise santé ont commencé à circuler, mais elles ont encore augmenté après sa mort. À Buenos Aires, par exemple, les tournées consacrées à ses premières années ont augmenté d’environ 30 %, une augmentation qui semble presque étrange.

Tout commence à Buenos Aires
Les visiteurs se promènent désormais dans le modeste quartier de Flores (où il a appris ses premières leçons de vie) ou visitent la basilique de San José de Flores pour se souvenir de la façon dont il s’est tourné vers Dieu à seulement 17 ans. Il y a aussi la Cathédrale Métropolitaine, dont on se souvient comme le lieu où de nombreux Argentins se sont rassemblés en 2013 lors de son élection.

Curieusement, certains circuits incluent même un arrêt au club sportif San Lorenzo de Almagro – un hommage à sa passion du football – et à l’église San Francisco de Asís, qui l’a inspiré à choisir son nom papal.

On visite le Vatican sur les traces de François
Au Vatican, les visites guidées de la basilique Saint-Pierre, des musées du Vatican et de la chapelle Sixtine connaissent une augmentation similaire. Aujourd’hui, à l’occasion de cette année anniversaire, les visiteurs peuvent admirer de près des trésors tels que les fresques de Michel-Ange et les célèbres peintures de Raphaël et jeter un œil à travers la Porte Sainte.

Focus sur Assise, en Ombrie
Il convient de noter que dans le passé, c’était une expérience particulière d’avoir une audience publique avec lui sur la place Saint-Pierre, mais ces rassemblements étant actuellement suspendus, des guides expérimentés comblent désormais le vide avec des aperçus intéressants sur le passé historique de l’église. Assise, qui est associée à son homonyme, saint François, n’est pas non plus en reste. Les pèlerins affluent pour visiter la basilique Saint-François d’Assise et parcourir le chemin franciscain, un voyage à travers des monastères rustiques et des paysages qui rappellent son humble héritage.

En ce moment, Rome est le centre de tourisme religieux
La Ville Éternelle se prépare à un mélange inhabituel de deuil et de tourisme. Au total, le tourisme local devrait injecter près de 50 millions d’euros dans l’économie, principalement par le biais d’hôtels, de restaurants et de visites guidées adaptées à ces nouvelles tendances.

Les récentes funérailles ont également contribué à cette dynamique, attirant non seulement des fidèles mais aussi des délégations officielles qui ont dépensé entre 3 000 et 8 000 euros par jour en hébergement, sécurité, transport et protocole. Ce mélange de pèlerinage émotionnel et de protocole d’État a transformé Rome en un point focal de deuil et d’attentes politiques, avec des mesures de sécurité et même des vols charters adaptés à la situation.

En ce moment, les capacités logistiques de la ville sont mises à l’épreuve lors d’un tel événement. Les hôtels s’adaptent, les voitures de luxe sont très demandées et même les restaurants locaux et les aéroports se coordonnent intensivement pour répondre aux demandes inhabituelles du moment.