Athènes se prépare à d’importantes perturbations des transports alors que les chauffeurs de taxi de la capitale et de la région de l’Attique lancent une grève de 48 heures commençant à 6 heures du matin le mercredi 28 mai et se terminant à 6 heures du matin le vendredi 30 mai.
Les syndicats en grève pour 48h
Le syndicat des chauffeurs de taxi de l’Attique (SATA) a annoncé une grève de 48 heures pour protester contre le refus du ministre délégué aux Transports, Kostas Kyranakis, de rencontrer directement le syndicat et de discuter des griefs croissants du secteur « malgré des demandes répétées dans ce sens ».
Manifestation contre la concurrence d’Uber
L’aéroport d’Athènes a accordé des places de stationnement à Uber dans la zone des arrivées, au grand dam des taxis réguliers. C’est parce qu’ils doivent parfois attendre longtemps leurs prochains clients, alors que les chauffeurs Uber peuvent récupérer directement leurs clients via l’application.
Un prix fixe entre l’aéroport et la ville
Un autre point de critique est le prix fixé à Athènes pour les trajets entre le centre-ville et l’aéroport, qui a été fixé par le ministère des Finances. Le trajet d’environ 38 kilomètres devrait coûter 40 euros le jour et 55 euros la nuit. Compte tenu du volume élevé de trafic et le temps variable des trajets, cela ne vaut pas le coup, critique le syndicat des chauffeurs de taxi d’Athènes.
Les touristes sont laissés pour compte
Ce sont les touristes qui vont souffrir le plus. Par exemple, vous devez parcourir la distance entre le centre-ville et l’aéroport en utilisant les transports en commun. Les métros et les bus fonctionnent, mais sans taxis, l’affluence risque d’être importante.