13 juin, 2025
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Trump: interdiction d’entrée aux États-Unis pour une douzaine de pays

Lors de son dernier mandat, Donald Trump avait imposé une interdiction de voyager aux États-Unis qui se heurtait à des obstacles juridiques car elle visait les pays à majorité musulmane. Cette nouvelle interdiction, qui s’applique à une douzaine de pays, semble conçue pour résister à de nombreux recours juridiques.

L’ordonnance devrait entrer en vigueur le 9 juin

Cette fois, douze pays sont visés : l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée équatoriale, l’Erythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Sept autres sont concernés par des restrictions partielles : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela. 

Des pays à majorité musulmane

Les critiques l’ont qualifié d’« interdiction des musulmans » et l’ordre a fait l’objet de plusieurs contestations judiciaires. Elle a été modifiée à plusieurs reprises avant d’être confirmée par la Cour suprême en 2018. Le successeur de Trump, Joe Biden, a abrogé l’ordonnance en 2021.

On s’étonne que la Birmanie soit touchée par cette interdiction

Si l’on examine les nationalités des personnes qui ont perpétré des attaques contre les États-Unis, on constate que beaucoup d’entre elles sont originaires de pays amis des États-Unis, qui n’ont pas été soumis à une interdiction de voyager dans ce cas.

Trump affirme que les pays figurant sur sa liste n’ont pas la capacité de contrôler leurs propres citoyens. Ce qui est le cas de la Birmanie. Mais il n’existe aucune trace d’une quelconque attaque de ce pays contre les États-Unis. Ce n’est tout simplement pas une menace crédible. En fin de compte, cette interdiction de voyager s’applique à un pays où un grand nombre de ses citoyens ont fui et vivent en exil – beaucoup d’entre eux espérant trouver un foyer aux États-Unis.

Il y a déjà près de 250 000 Birmans vivant aux États-Unis, et beaucoup d’entre eux sont des réfugiés qui craignent avec raison d’être persécutés.

La plupart des auteurs des pires violations des droits de l’homme au Myanmar sont déjà interdits de voyage aux États-Unis.

Un décret qui semble solide pour l’administration Trump

Une question importante dans la bataille juridique autour du projet de loi était de savoir s’il discriminait les voyageurs en fonction de leur religion. Cette fois, le décret ne vise pas uniquement les pays à majorité musulmane. Trump affirme que les pays choisis sont motivés par le dépassement des délais de visa ou l’instabilité politique.

Les pays choisis présentent certaines similitudes. L’Iran, la Libye et la Somalie figurent parmi ceux qui figurent sur les deux listes.

Il existe toutefois une différence dans la durée de validité. La dernière fois, elle n’était que de 90 à 120 jours, mais celle d’aujourd’hui n’a pas de date de fin.

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