L’ancienne holding qui possédait TAP Air Portugal a jusqu’à ce lundi 23 juin pour régler une dette de presque 200 millions d’euros, issue d’un prêt signé en 2016 avec la compagnie aérienne brésilienne Azul et la compagnie publique Parpública.
La compagnie aérienne portugaise cherche à faire considérer le prêt accordé en 2016 comme un prêt partenaire, c’est-à-dire un financement sans garantie. De son côté, Azul allègue que l’action en justice de TAP a un seul but : s’enrichir illégalement au détriment des droits de propriété privée d’Azul.
La compagnie brésilienne a plaidé devant le tribunal qu’« il s’agit d’une véritable fraude visant à tromper et à nuire aux défendeurs, pour qui cette action et le tribunal ne sont que des moyens et des instruments pour atteindre cet objectif ».
Sur cette dette, un pourcentage correspond au prêt et aux intérêts composés réclamés par Azul, une société fondée par David Neeleman, qui était actionnaire et PDG d’Azul, ainsi que principal actionnaire de TAP via le consortium Atlantic Gateway. Le prêt initial de 103 millions de dollars accordé par Azul, ainsi que les 34 millions de dollars de Parpública, font l’objet d’une action en justice récemment intentée par TAP devant le tribunal de Lisbonne.