La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé les autorités hongroises à lever l’interdiction de la Budapest Pride. “Notre Union défend l’égalité et la non-discrimination. Ce sont nos valeurs fondamentales, inscrites dans nos traités”, a-t-elle déclaré. “J’appelle les autorités hongroises à permettre à la Budapest Pride d’avoir lieu sans crainte de sanctions pénales ou administratives contre les organisateurs ou les participants.”
Pourquoi les autorités hongroises interdisent la Pride
L’interdiction de la Budapest Pride se fonde, entre autres, sur un amendement constitutionnel qui, sous prétexte de prétendue protection de l’enfance, interdit les rassemblements qui rendent visibles des modes de vie non hétérosexuels.
Le maire de Budapest veut autoriser le défilé
Le maire de Budapest, Gergely Karacsony, (de centre gauche) a l’intention d’autoriser le défilé, qui accueillera des milliers de visiteurs, le 28 juin, malgré l’interdiction policière. « La liberté, l’amour et la Gay Pride de Budapest ne peuvent être interdits », a déclaré M. Karacsony.
Des personnalités politiques seront présentes
Environ 70 eurodéputés, mais aussi des élus nationaux dont deux sénateurs français, marcheront lors de la Pride de Budapest, samedi 28 juin. Ils entendent apporter leur soutien à la communauté LGBTQ+ hongroise, alors que les autorités veulent interdire l’événement en vertu d’une loi promulguée par le gouvernement de Viktor Orbán.

A Paris, une affiche « wokiste » peu appréciée lors d’une marche qui soutient la liberté de pensée
Le visuel choisi par les organisateurs pour cette édition 2025, financée par la mairie de Paris et la région Île-de-France, met en scène un groupe de manifestants. Parmi eux, une femme voilée, mais également des personnages arborant un triangle rose qui fait écho au symbole utilisé par les nazis pour identifier les détenus homosexuels, ou un pin’s et un sac évoquant le drapeau palestinien.