14 juillet, 2025
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Une ministre dans une agence de voyages pour évoquer les travel-planners

Madame Nathalie Delattre, ministre du tourisme, a effectué une visite dans une agence de voyages à l’invitation de Guillaume Linton, patron d’Asia Voyages. La ministre en a profité pour évoquer les différences importantes entre une agence de voyage agréée et un(e) travel planner. Cela a dû faire plaisir à notre ami Jean-Charles Franchomme (CDMV), qui tente de mobiliser les agences de voyages agréées vis à vis de la multiplication des travel planners.

Nathalie Delattre – Ministre française du Tourisme

Nathalie Delattre a assisté à un contrôle de la DGCCRF

La DGCCRF, Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes, veille à la protection des consommateurs, y compris dans le secteur du tourisme. Il ne s’agit pas de jeter l’anathème sur les travel planners qui peuvent apporter du conseil bien rémunéré mais de préciser qu’ils n’ont pas le droit de vendre du voyage. 

Une agence de voyages agréée doit se soumettre à une réglementation très stricte

L’agence Asia est un exemple vertueux : elle respecte scrupuleusement le cadre juridique, assure une assistance en cas d’imprévu, suit les recommandations du Ministère des Affaires étrangères français, et se met en conformité avec la réglementation européenne pour les droits des passagers. Une agence de voyages doit obtenir une licence auprès d’Atout France, une assurance responsabilité, une garantie financière et doit obtenir les agréments auprès des transporteurs ou voyagistes. Permettre aux consommateurs de choisir les acteurs adaptés pour voyager en toute confiance, c’est aussi ça, la mission du ministère du Tourisme.

Ci-dessous un échange intéressant sur les différences importantes entre un travel planner, Emmanuelle Llop, avocate et Frédéric Savoyen, agent de voyages 

Les travel planners n’offrent aucune garantie

À l’inverse, de nombreux « travel planners », très en vogue, n’offrent aucune garantie en cas d’aléa. Ils ne sont pas encadrés par la législation du tourisme – un vrai sujet de vigilance. Emmanuelle Llop, avocate spécialisée dans le tourisme, aurait préféré que les Travel Planners se nomment “Travel Consult”. Ils apportent des conseils mais n’ont aucun droit de vendre des prestations de voyage. Il faut insister sur le fait qu’ils n’ont aucune assurance responsabilité en cas de problème, ni de caution financière.

JC Franchomme

Chapeau bas à JC Franchomme

Dans le courant du mois de janvier 2025, a été lancée une campagne nommée « Stop arnaque voyage ». » Un site éponyme expliquera les avantages de passer par un intermédiaire immatriculé. Frédéric Savoyen (Eluxtravel) et Jean-Charles Franchomme (CDMV), portent ce sujet au sein du syndicat (EDV), au sein de la délégation « commerce illégal ». JC Franchomme qui est lui-même agent de voyages, défend les différences entre un travel planner et une agence de voyages agréée. Après le client fait son choix de prendre un risque ou non. 

Une agence de voyages ne facture quasiment jamais un conseil

Le métier d’agent de voyages ne s’effectue pas à la sauvette. Il bénéficie de stages, de formations diverses, de voyages d’études. Lorsqu’il vend une prestation comme par exemple une destination via un TO – voyagiste, il perçoit une commission de la part du prestataire. Le client ne paye pas un supplément pour son achat. Par contre, l’organisation d’un voyage sur mesure peut prendre du temps et dans ce cas, certaines agences peuvent facturer des frais. Pour finir, la marge nette d’une agence de voyages est de l’ordre de 1 à 2% maximum. Ce n’est malheureusement pas le commerce le plus rentable malgré les responsabilités qui incombent à ces professionnels.

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