Il y a des mondes professionnels où l’on passe, et puis il y a celui du tourisme où l’on s’attarde. En tant que journaliste professionnelle, j’ai eu la chance de naviguer dans bien d’autres secteurs avant d’accoster dans cet univers. Mais avouons-le : aucun n’a la même saveur que celui des pros du voyage.

IFTM ou TopResa ?
Ici, on a partagé mille départs et autant de retours, des congrès marathon et des famtrips qui tiennent parfois plus du parcours d’endurance que de la villégiature. On s’y retrouve autour de déjeuners ou de dîners sans fin, de cocktails parfois improbables, et bien sûr du grand rendez-vous de septembre : Top Resa. Oui, je sais, il faut dire IFTM. Mais allez donc dire ça aux fidèles qui continuent de l’appeler comme avant, du temps béni semble-t-il de Deauville… « Il faut que tout change pour que rien ne change », aurait dit le prince Salina dans la version cinématographique du Guépard.

Le tourisme est un petit monde affectif
On s’y croise depuis vingt ans, parfois dans la même maison, parfois en changeant d’enseigne mais pas de visages. On y applaudit les promotions, on s’émeut des départs définitifs, on critique un peu, on se rassure beaucoup. Et surtout, on garde cette étrange capacité à dire “tout va bien” même quand les vents sont contraires.
C’est un univers où l’on débat passionnément : progrès technologique à tout prix ou primauté de l’humain ? Mais quelle que soit la réponse, on sait bien qu’au fond, c’est le lien qui fait tourner la planète tourisme.
Alors avant d’ouvrir les portes de ce salon qui sera toujours Top Resa dans les cœurs, je voulais adresser ce salut amical à une profession pas comme les autres : chaleureuse, fidèle, cabotine parfois, mais terriblement attachante. Bref, à vous tous.
