Trois mois après le lancement de la fonction de revente de billets aériens, Transavia n’a pas encore été imitée par d’autres low cost européennes. Pour mettre en place sa plateforme de revente de billets, la filiale low-cost du groupe Air France-KLM, s’est associée à la startup française Fairlyne.
Une solution simple et sécurisée
Dans la pratique, elle donne à ses clients la possibilité de remettre en vente leur billet s’ils ne veulent plus voyager.
Accessible directement depuis les canaux digitaux de Transavia France, ce service inédit dans le secteur aérien low-cost français permet aux détenteurs d’une réservation de demander la revente de leur billet (sous certaines conditions d’éligibilité).
Une cession sans intermédiaire
La revente repose sur une technologie développée par la startup française Fairlyne, pensée pour s’intégrer en marque blanche aux systèmes des opérateurs de transport. S’effectuant directement sur les canaux habituels de Transavia France, sans intermédiaire, l’expérience s’avère simple et sécurisée.
Comment revendre son billet en un clic ?
Si un client Transavia ne souhaite plus ou ne peut plus voyager, il lui suffit de se rendre sur le site transavia.com dans l’espace « Mon Transavia » et cliquer sur « Revendez votre billet ».
L’autre solution consiste à accéder à la plateforme, via le site : resale.transavia.com Comme son billet est alors remis à la vente, il peut être vendu en fonction de la demande et ce, jusqu’à 1h avant le vol.
Obtenir une compensation financière
Dès que son billet est racheté par un autre voyageur via le processus d’achat classique, le client est partiellement remboursé. Au minimum, il recevra rapidement la totalité du montant des taxes d’aéroport. Et au maximum 50% du montant total du prix du billet.
Dans tous les cas, l’opération à un coût. A titre de comparaison, lors d’une demande de remboursement d’un billet aérien, une compagnie régulière prend des lourds frais. Ils frôlent les 200 euros par billet chez Air India.
Le plus pour Transavia
Cette innovation technologique permet aussi d’optimiser l’usage de ses sièges disponibles. Et par conséquent d’engranger des frais ancillaires : frais liés au choix du siège, à la rapidité de l’embarquement, bagages, consommations et vente d’objets à bord.
« Proposer à nos passagers une solution concrète lorsqu’ils ne peuvent plus voyager, c’est à la fois améliorer leur expérience et optimiser nos opérations. Ce nouveau service s’inscrit dans notre démarche d’innovation responsable » commente Nicolas Hénin, Directeur Général Adjoint Commercial & Marketing, Transavia France.
Martine Denoune