Après deux ans de conflit entre Israël et le Hamas, l’accord de cessez- le- feu signé le 13 octobre 2025, a de bonnes chances de relancer le tourisme en Terre Sainte.
« Conclu avec l’appui des grandes puissances régionales, cet accord marque ouvre une ère nouvelle. Après le silence des armes, voici le temps du retour, le temps du pèlerin » assure Thierry Sanson, Directeur d’Ictus Voyages.
Timide retour des pèlerinages
Depuis plus de 25 ans, Ictus Voyages guide des groupes sur ces chemins bibliques. Sans plus attendre, ce spécialiste propose à ses clients de reprendre la route vers Jérusalem, la Galilée, le lac de Tibériade…. Et ce, en signant deux pèlerinages avant la fin de cette année. L’un est annoncé pour un départ le 15 novembre prochain avec au programme notamment Saint-Jean-d’Acre, le Désert de Judée et la Vieille ville de Jérusalem.
Un second pèlerinage devrait partir le 22 décembre 2025, quelques jours avant Noël, avec un itinéraire classique : de Nazareth, à Jérusalem en passant par Tibériade et Bethléem.
Pour l’heure, d’autres spécialistes du tourisme religieux- comme notamment Terre Entière, dans le giron d’Intermèdes et Odéia -, préfèrent attendre l’évolution de la situation.
Ni paix, ni guerre
Les optimistes évoquent un « traité de paix ». En revanche, les géopolitiques se limitent à souligner qu’il s’agit d’un accord de cessez-le-feu. A leurs yeux, Israël connait pour l’instant une situation de « ni paix, ni guerre ». Nous ne sommes pas là pour trancher.
L’avis frileux du quai d’Orsay
En date du 29 septembre 2025, le MAE (Ministère des Affaires Etrangères) met en garde les voyageurs : « il demeure déconseillé, sauf raison impérative, aux ressortissants français de se rendre en Israël et en Cisjordanie, y compris pour des visites touristiques et familiales. Il est également déconseillé, sauf raison impérative, aux ressortissants français de se rendre à Jérusalem ».
En revanche, de l’autre côté de la Manche, le Foreign office est moins frileux, en déconseillant uniquement les déplacements dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
Rassurez-vous : vu les tarifs pratiqués par les compagnies aériennes au départ de Paris, les vols vers Tel Aviv pour les vacances de la Toussaint sont pleins. Pas encore de pèlerins, mais surtout de Français ayant de la famille en Israël.
Martine Denoune