D’après un communiqué de Ryanair, les retards du contrôle aérien européen (ou ATC, l’acronyme en anglais pour Air Traffic Control) ont affecté 33 millions de passagers depuis le début de l’année 2025, avec la France, l’Espagne et l’Allemagne en tête.
La campagne de Ryanair, qui comprend la page web Le contrôle aérien a gâché votre vol, s’inscrit dans une offensive que la low-cost irlandaise mène depuis des mois.

Michael O’Leary a encore vivement critiqué Ursula von der Leyen pour son inaction face à la crise du contrôle aérien, qui a déjà touché 33 millions de voyageurs en 2025. Ryanair attribue cette situation à une mauvaise gestion persistante et à une pénurie de personnel de la part des gouvernements de ces trois pays.
À l’inverse, le rapport de la compagnie aérienne met en avant les performances de la Bulgarie, de la Slovaquie, des Pays-Bas, de la Belgique et du Danemark, soulignant l’efficacité de leurs services de contrôle aérien et le faible nombre de retards et d’annulations enregistrés depuis le début de l’année.

Le pressing de la low-cost sur la Commission européenne
Face à cette situation, Ryanair a réitéré son appel à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pour la mise en œuvre d’une réforme urgente du système de contrôle aérien de l’UE.
Les revendications de la compagnie aérienne, soutenues par l’association A4E (Airlines for Europe), portent sur deux mesures principales :
- Obliger les services de contrôle aérien nationaux à garantir un effectif complet pour les premiers vols du matin, sous peine d’amendes.
- Que la Commission européenne protège juridiquement les survols pendant les grèves des contrôleurs aériens nationaux, afin d’éviter que le trafic aérien ne soit affecté, que ce soit pour les vols en provenance ou à destination du pays concerné.


