La CGT cheminots appelle à trois nouvelles journées de grève, les 4, 5 et 11 juin. Le premier syndicat de la SNCF demande d’abord aux conducteurs de se mobiliser, mercredi 4 juin. Date à laquelle un groupe de travail doit se tenir pour discuter d’une refonte de la “prime de traction”, qu’ils voudraient voir revalorisée. Il est peu probable que ces grèves aient un fort impact. Des manifestations sont prévues dans toute la France ce jeudi 5 juin 2025. À Paris, un rendez-vous est donné aujourd’hui à l’École Militaire à partir de 14h.
La CGT fait front sur les primes « garanties »
La CGT Cheminots aimerait, ainsi, instaurer une base garantie (même en cas d’arrêt maladie), associée à deux éléments nouveaux : une prime technicité selon l’engin conduit, et une prime production selon l’amplitude horaire réalisée. Cette refonte reviendrait, d’après l’organisation, à une augmentation de 20 à 30 % de la prime de traction pour les conducteurs TER et Transilien, et entre 5 et 10 % pour ceux des TGV.
Les trois autres syndicats représentatifs du groupe ferroviaire (Unsa Ferroviaire, SUD Rail, CFDT Cheminots) ne se joignent pas au mouvement
Ils ne mobiliseront pas, non plus, le jeudi 5 juin, deuxième jour de grève prévu par la CGT. Ce jour-là, tous les cheminots sont appelés à débrayer dans le cadre de la journée interprofessionnelle contre la réforme des retraites, pour l’emploi et pour les salaires de la centrale de Montreuil.
La SNCF met en place des groupes de travail
La SNCF, pour sa part, balaye le sujet estimant que les négociations annuelles obligatoires (NAO) sont déjà passées et n’ont lieu qu’une fois par an. Elle a toutefois consenti à mettre en place des groupes de travail , pour réfléchir aux différentes primes que touchent contrôleurs et conducteurs.
Comme en mai dernier, la grève touchera sûrement la région parisienne
En Île-de-France, le trafic sera perturbé sur certaines lignes, dont les RER E B et C, les mercredi 4 et jeudi 5 juin.
