Les parcs de loisirs, mélange d’aventure, d’éducation et de divertissement, connaissent une évolution rapide en France et à l’international. En 2025, ce secteur, valorisé à plus de 50 milliards d’euros mondialement, se réinvente face à la concurrence et aux attentes des visiteurs en quête d’expériences immersives et durables. En France, des projets innovants émergent, tandis qu’à l’étranger, des géants comme Disney s’implantent dans des marchés émergents, comme à Abu Dhabi, pour contrer la montée en puissance de l’Arabie saoudite
Les parcs de loisirs en France : un secteur dynamique
La France abrite certains des parcs les plus visités d’Europe, comme Disneyland Paris (15 millions de visiteurs en 2024) et le Parc Astérix (2,8 millions). Le Puy du Fou, avec son spectacle historique immersif, attire 2,5 millions de personnes annuellement, combinant culture et innovation. En 2024, le secteur a généré 5 milliards d’euros, boosté par une reprise post-Covid et des investissements dans des attractions thématiques, comme l’expansion de Futuroscope avec son nouveau pavillon spatial. Ces parcs intègrent de plus en plus l’IA pour des expériences personnalisées, comme des parcours virtuels adaptés aux visiteurs.
Perspectives futures pour les parcs français
D’ici 2030, la France prévoit une croissance de 20 % du secteur, avec des projets comme l’extension de Disneyland Paris (nouveau land Marvel en 2026) et le Parc Spirou Provence, qui doublera sa surface. Le gouvernement soutient ces initiatives via des subventions pour la durabilité, comme l’utilisation d’énergies renouvelables au Puy du Fou. Face au surtourisme, des parcs éco-responsables émergent, tels que le nouveau ArkaZien en Allemagne, qui inspire des concepts similaires en France, comme un parc thématique sur la biodiversité près de Lyon prévu pour 2027.
À l’étranger : une expansion mondiale
À l’international, les parcs de loisirs se multiplient dans des régions émergentes. Les Émirats arabes unis (EAU), utilisant ces attractions comme outil de soft power, abritent déjà Warner Bros Abu Dhabi, Ferrari World et SeaWorld. Face à la concurrence de l’Arabie saoudite, qui développe Qiddiya (un parc géant avec des zones inspirées de Disney), les EAU accélèrent. Disney, pour la première fois au Moyen-Orient, annonce un parc sur l’île de Yas à Abu Dhabi, prévu pour 2028, avec des attractions immersives basées sur ses franchises iconiques.
Disney s’implante à Abu Dhabi : un coup de maître
L’annonce surprise de Disney pour un parc à Abu Dhabi marque un tournant. Ce projet, sur l’île de Yas déjà célèbre pour son circuit de Formule 1, vise à contrer l’ascension saoudienne et à attirer 20 millions de visiteurs annuels. Inspiré des succès de Disney en Asie (Shanghai, Tokyo), il intégrera des thèmes locaux comme les contes arabes, tout en respectant les normes culturelles. Cet investissement de plusieurs milliards renforce le positionnement des EAU comme hub touristique, rivalisant avec l’Arabie saoudite qui mise sur des parcs comme ceux de Riyadh pour diversifier son économie post-pétrole.