En 2025, le smartphone s’est imposé comme un prolongement quasi naturel de la vie quotidienne des Français. Avec 28 % des adultes français passant toute leur journée sur leur téléphone, l’hyperconnexion redéfinit les comportements sociaux, professionnels et même économiques. Cette dépendance croissante, comparable à la moyenne mondiale, ouvre la voie à de nouvelles opportunités pour des expériences « offline » qui séduisent par leur rareté.
Les adultes français sont dans la moyenne mondiale
Selon une étude récente, 28 % des adultes français sont en ligne « presque tout le temps » sur leur smartphone, plaçant la France dans la médiane mondiale, où 24 pays affichent un taux similaire. Par ailleurs, 40 % des Français se connectent plusieurs fois par jour, tandis que seuls 9 % déclarent ne jamais utiliser leur téléphone pour se connecter. À titre de comparaison, aux États-Unis, ce chiffre grimpe à 41 %, suggérant une trajectoire que la France pourrait bientôt suivre.
Cette omniprésence du mobile est particulièrement marquée chez les jeunes
Les moins de 35 ans sont nettement plus connectés que les plus de 50 ans, une tendance mondiale illustrée par des écarts spectaculaires, comme en Turquie où 64 % des jeunes contre 12 % des seniors sont « presque toujours » en ligne.En France, bien que les données par tranche d’âge soient moins précises, la génération Z et les millennials dominent l’usage intensif des smartphones, notamment pour les réseaux sociaux (surtout TikTok), les applications de voyage ou les services à la demande.
Les conséquences de l’hyperconnexion
Cette dépendance au smartphone n’est pas sans impact. D’un côté, elle facilite l’accès à l’information, les réservations de voyage en temps réel et la communication instantanée. Cependant, elle contribue aussi à une fatigue numérique croissante, à l’anxiété liée aux notifications et à une érosion des interactions humaines directes. Les Français passent en moyenne 4 à 5 heures par jour sur leur téléphone, selon des estimations, souvent au détriment du sommeil ou des relations personnelles.
Les compagnies aériennes et les comparateurs aériens proposent des apps plutôt intuitives
Qui n’a pas sur son smartphone une application de compagnie aérienne ou de comparateur? Les compagnies aériennes low-cost ont été sûrement les premières à avoir des applications simples comme Ryanair, easyJet, eurowings, Transavia ! Les compagnies régulières ont désormais des sites et des applications qui tiennent la route. Quelles sont vos apps préférées? Pour nous : Skyscanner est la plus pratique pour faire une comparaison sur les tarifs aériens! Booking est sûrement omniprésente sur les mobiles.
Dans le secteur du tourisme, cette hyperconnexion transforme les attentes
Les voyageurs exigent des interfaces fluides, des recommandations personnalisées (de plus en plus par IA) et des réservations instantanées. Mais elle pose aussi un paradoxe : à mesure que l’écran devient omniprésent, la déconnexion devient un luxe convoité.
La déconnexion : Un nouveau marché en pleine émergence
Face à cette saturation numérique, un marché inattendu émerge : celui des expériences « offline ». Aux États-Unis, le restaurant Hush Harbor illustre cette tendance en proposant des dîners 100 % sans téléphone. Les clients laissent leurs smartphones à l’entrée et reçoivent en échange des appareils photo jetables et du matériel pour écrire des lettres, transformant la déconnexion en une expérience premium. Ce concept, qui séduit une clientèle en quête d’authenticité, pourrait inspirer la France, où les initiatives de tourisme déconnecté, comme les séjours en pleine nature sans wifi, gagnent en popularité.
Les marques ont une opportunité unique :
Proposer des espaces, produits ou services qui valorisent le « hors ligne ». Des hôtels sans écran aux retraites digitales, ces offres répondent à un besoin croissant de ralentir et de se reconnecter au réel. En France, des régions comme la Provence ou les Alpes pourraient capitaliser sur ce créneau, attirant des voyageurs en quête de calme et d’expériences immersives.