L’incendie de la réserve faunique d’Etosha, en Namibie, -l’une des principales attractions touristiques d’Afrique australe- s’est propagé à l’extérieur du parc et a brûlé des centaines de milliers d’hectares de pâturages dans les régions frontalières de l’Angola pendant une semaine. L’incendie qui a ravagé un tiers du parc national serait maîtrisé, selon la ministre de l’Environnement du pays.

Le tourisme au centre des préoccupations
Le parc national d’Etosha attire chaque année des milliers de visiteurs venus du monde entier pour des safaris et est considéré comme l’une des principales attractions touristiques de Namibie. Couvrant plus de 22 000 kilomètres carrés, il est l’une des zones protégées les plus importantes d’Afrique. Il abrite des éléphants, des lions, des girafes, des zèbres, de nombreuses espèces d’antilopes et le rhinocéros noir, espèce menacée. Les flamants roses et d’autres espèces d’oiseaux trouvent également un habitat important dans le célèbre marais salant d’Etosha.

De gros moyens pour éteindre cet incendie
La Namibie a envoyé des hélicoptères et des centaines de soldats pour lutter contre l’incendie. « Des vents violents et une végétation sèche » sont en partie responsables de l’escalade rapide de l’incendie, ont déclaré les autorités.
Dimanche soir, la présidence a déclaré que les incendies qui s’étaient propagés aux pâturages des régions d’Oshikoto, d’Oshana et de Kunene étaient désormais maîtrisés. Elle a toutefois précisé que l’étendue réelle des dégâts ne serait pas connue avant la réalisation de photographies aériennes.
Le parc abrite un total de 114 espèces de mammifères et attire des centaines d’oiseaux migrateurs, dont des flamants roses
Les experts affirment que les incendies de forêt se produisent naturellement dans les savanes arides et pensent que les incendies occasionnels sont nécessaires au maintien de la santé des écosystèmes, à condition qu’ils soient gérés de près.
L’incendie représente une menace importante pour la biodiversité, la faune et les moyens de subsistance des communautés des zones touchées. Environ 30 % des pâturages du parc ont été détruits par l’incendie. Des images aériennes seront réalisées afin de déterminer l’étendue de l’incendie et la superficie détruite.