Suzanne Rees, une voyageuse australienne de 80 ans, est décédée sur l’île Lizard, dans la Grande Barrière de corail, après avoir été abandonnée par un navire de croisière en Australie.
Rees se trouvait à bord du luxueux paquebot Coral Adventurer, qui effectuait un tour d’Australie exclusif de 60 jours. Son décès est survenu après que le navire a repris la mer sans s’apercevoir de son absence à la suite d’une excursion à terre, provoquant une vive émotion et soulevant des questions quant aux protocoles de sécurité dans le secteur des croisières.
Originaire de Nouvelle-Galles du Sud, Rees avait décidé d’entreprendre ce voyage seule, d’une valeur de 75 000 AUD (environ 43 000 euros)
La disparition de Suzanne Rees n’a été constatée que vers 18 h, le samedi 25 octobre 2025, plusieurs heures après le départ du navire, lorsqu’elle ne s’est pas présentée au dîner à bord du Coral Adventurer. Ce jour-là, le navire, d’une capacité de 120 passagers et 46 membres d’équipage, avait accosté à Lizard Island, à environ 30 kilomètres des côtes du Queensland.
La fille de la victime a raconté que sa mère avait commencé à se sentir mal lors d’une randonnée jusqu’à Cook’s Look, le point culminant de l’île
Selon le témoignage de Katherine Rees -fille de la victime- rapporté par le quotidien britannique Daily Mail, on a demandé à sa mère de retourner seule au point de départ, tandis que le groupe poursuivait son chemin. « Le bateau est ensuite parti, apparemment sans vérifier le nombre de passagers. À un moment donné pendant ce temps, ou peu après, maman est décédée, seule », a déclaré Katherine Rees, qualifiant la situation de manque d’attention et de bon sens de la part de l’équipage.
Selon le Daily Mail, Suzanne Rees s’est séparée du groupe pour se reposer pendant l’excursion à Cook’s Look, tandis que les autres croisiéristes sont retournés au bateau, qui a repris sa route sans remarquer son absence. Des témoins ont indiqué que l’équipage a bien contrôlé les passagers qui faisaient de la plongée, mais pas ceux restés à terre.
Ce manque de contrôle a soulevé des inquiétudes et des questions quant à la rigueur des protocoles de sécurité. Cet incident est inhabituel, car la plupart des compagnies appliquent des systèmes stricts pour vérifier la présence des passagers à bord.



