Entre récits inspirants, voyages accessibles et regards poétiques sur le monde, l’ADONET –l’Association des Offices Nationaux Étrangers de Tourisme en France- a célébré cette année celles et ceux qui réenchantent l’art de raconter le voyage. Une édition 2025 marquée par la sensibilité, l’audace et une élégante dose d’humanité.
Il y a des moments où le monde du tourisme ressemble furieusement à une soirée parisienne très selecte
On y croise des passionnés, des raconteurs d’histoires, des créateurs d’émotions. Et puis il y a ces instants rares où l’on célèbre celles et ceux qui transforment une simple destination en un véritable vertige d’évasion.
C’est exactement ce qu’a fait l’ADONET lors de ses Rencontres Média du mardi 18 novembre.
Ce soir-là, entre deux conversations et trois éclats de voix, j’ai compris une chose : nous ne voyageons jamais vraiment seuls. Ce sont les mots, les images, les regards qui nous tiennent la main.
La renaissance du voyage en train
La Plume d’Or 2025 a filé tout droit à Pauline Waag, pour son reportage « L’Angleterre en train ».
Et à cet instant, je me suis demandé : si le voyage ferroviaire était la nouvelle cure detox dont nous avions tous besoin ?
Un rythme apaisé, des paysages qui défilent comme des pensées qu’on laisse aller… Pauline, elle, en a fait un récit si délicat qu’on aurait presque entendu le bruissement des rails.
Le prix Coup de Cœur, lui, est revenu à Olivier Reneau, qui a suivi les dunes de Flandre comme on suivrait une intuition.
L’influence qui touche plutôt qu’elle ne persuade
Puis est venu le Clic d’Or.
Et là, j’avoue : j’ai arrêté de prendre des notes. Car l’histoire de Myriam et Pierre Cabon : une traversée du Canada en train, en fauteuil roulant, en plein hiver , avait quelque chose de bouleversant.
Leur voyage n’est pas qu’un parcours. C’est un manifeste. Une déclaration d’accessibilité, d’audace et de résilience.
Le Coup de Cœur influence est revenu à Louise Ebel (Miss Pandora), dont les images transforment le patrimoine italien et flamand en véritables tableaux. Comme quoi, parfois, la culture n’a besoin que d’une lumière douce et d’un œil sensible pour redevenir désir.
Au fond, qu’est-ce qui nous fait vraiment voyager?
En quittant la salle, une question tournait dans ma tête comme un carrousel : « pourquoi ce n’est jamais moi qui repars avec un trophée ? »
Sans doute parce que « Chroniques d’une fille qui se perd dans les cocktails tourismes » ne fait pas partie des prix décernés.
Pas encore.
Et si le plus beau des voyages était celui que quelqu’un nous raconte ?
Grâce à ces lauréats, l’ADONET nous rappelle que le tourisme n’est pas seulement une industrie. C’est un art.
Un art de ressentir.
Un art de transmettre.
Un art de regarder autrement.
Et peut-être, au fond, un art de vivre.
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Texte et photos Imene Nessah.


