26 avril, 2024
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Bien-être : pourquoi pas un hôtel iconique à St Tropez ?

« Je me suis levée de mon lit, j’ai ouvert les volets, et la mer et le ciel ont jeté au visage le même bleu, le même rose, le même bonheur » Françoise Sagan, depuis la chambre 19. « Avec mon meilleur souvenir » (1984). Après huit mois de travaux, le légendaire Hôtel La Ponche, à Saint-Tropez, vient de présenter ses nouveaux habits.

Hôtel La Ponche : un des hôtels iconiques de la Riviera

Donnant sur la petite plage de la Ponche, cet hôtel de 21 chambres (dont 5 suites) s’est refait une beauté sous la direction de l’architecte d’intérieur, Fabrizio Casiraghi.

Fabrizio Casiraghi

L’hôtel La Ponche appartient aux hôtels iconiques de la Riviera, il accueillit Françoise Sagan, Brigitte Bardot, Gunther Sachs, Romy Schneider, Michel Piccoli, Boris Vian, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Georges Pompidou, Kenzo…Ce qui fut une affaire familiale avec Simone Duckstein, va poursuivre cette même dynamique.

Nicolas Satiel

En effet, deux familles discrètes (Hubert et Nicolas Saltiel avec Georges Saier) – acteurs dans l’hôtellerie- prennent la suite… La direction de cet hôtel cinq étoiles, dorénavant ouvert toute l’année, a été confiée à Audrey Brémond, tropézienne, avec à ses côtés, le chef Thomas Danigo (le Galanga, hôtel Monsieur George, Paris).

On y retrouve le goût de la dolce vita …

L’Hôtel La Ponche a été entièrement « revisité » mais sans toucher à l’essentiel, son esprit. On y retrouve le goût de la dolce vita mêlé au farniente et au roulis des vagues. Mieux encore, un esprit frais souffle dans un renouveau porté par une nouvelle génération. Celle-ci n’a pas souhaité bousculer les codes, mais redonner à La Ponche son chic détendu, son élégance insouciante. Plus encore, témoignant d’un ancrage local, La Ponche sera ouvert toute l’année, histoire de prolonger une aventure sentimentale qui dure depuis plus de quatre-vingts ans…

Simone Duckstein

Sous l’aile de Simone Duckstein

Ses souvenirs sont d’autant plus vifs qu’il n’y eut jamais de livre d’or à l’hôtel La Ponche. C’était la philosophie de ce qui fut le caboulot de ses parents en 1938. C’est ici même qu’à la fin de la guerre, tous les pêcheurs de Saint Tropez se rassemblèrent pour célébrer la liberté retrouvée. Puis, les vedettes vinrent naturellement dans les années 50. Elles venaient alors avec le Train Bleu qui les libérait ensommeillées sur les quais de la gare de Saint-Raphaël. Ces enfants du siècle rejoignaient Saint Tropez, parce que c’était un « petit paradis ». Les attendait le café brûlant avec des tartines de pain grillé. Parfois ils descendaient en automobile comme Françoise Sagan dans sa Jaguar X/440. Ou alors en moto comme le superbe Jose Luis de Vilallonga, acteur et écrivain. Cela lui prit la nuit pour rejoindre Jeanne Moreau. Simone avait 13 ans lorsque l’équipe de « Et Dieu créa la femme » vint s’installer à La Ponche. Elle vit l’idylle Bardot-Vadim s’effilocher sous le regard brûlant de Jean-Louis Trintignant.

Que de stars sont passées par là

La suite est un générique magique de stars : Boris Vian passait volontiers derrière le bar, pour servir ses amis : Daniel Gélin, Michel Piccoli, Pierre Brasseur, Jean-Paul Sartre, Jack Nicholson, Catherine Deneuve…Simone Duckstein a vu tout cela les yeux grands ouverts ; s’étonnait des hommes qui n’étaient « fidèles qu’à leur numéro de chambre ». S’y réunirent des couples célèbres dans les chambres créées à partir de 1951 : Brigitte Bardot et Gunther Sachs (la 1), Bernard Buffet et le mannequin Annabel (la 20), Romy Schneider et Daniel Biasini (la 8) … Simone Duckstein aura posé son beau regard bleuté avec cette complicité insouciante. Avec comme philosophie : « Ne pas les enquiquiner ». « Du moment qu’ils ne soient pas prétentieux, qu’ils ne roulent pas des mécaniques et restent polis avec le personnel ». C’est ainsi que La Ponche traversa les ans, passant de 8 chambres (1957) à 21 chambres aujourd’hui. Les journées d’alors se faisaient dans le roulis des vagues, petit déjeuner au soleil, promenade, déjeuner, plage, douche, dîner en longueur pour attendre le moment d’aller faire la fête. Ou alors on se faisait « une raie sur le port », un trajet. Simone se souvient de l’odeur de linge propre dans les armoires, de l’encaustique sur les boiseries. Se voit encore au volant de sa minimoke blanche avec une ceinture rouge « comme un corsaire ». Elle se souvient surtout de cette musique immuable : celui du « bruit de l’eau ». Bonne nouvelle : Simone Duckstein reste proche de La Ponche, elle en est l’ambassadrice…

L’hôtel avec la touche de Fabrizio Casiraghi

Rien de plus délicat que de vouloir retoucher un mythe, une légende. Comme si on reprenait la Colombe d’Or, le café de Flore. C’est un peu le défi devant lequel s’est posé Fabrizio Casiraghi, valeur montante de l’architecture d’intérieur (appartements parisiens, à Venise ; le restaurant Drouant à Paris, un resto-club à Hongkong…). Autant dire qu’il fallait un peu de sang-froid et suffisamment de recul pour plonger dans cet hôtel légendaire de Saint-Tropez. Par chance, Fabrizio Casiraghi connaissait les lieux. Il séjournait régulièrement à Ramatuelle, ce qui lui autorise un peu de distance et suffisamment d’émotion.

« En fait, raconte-t-il, lorsque je m’attache à un lieu comme La Ponche, je pense à une seule chose : raconter une histoire. La voici.  Il s’agit d’un homme d’une quarantaine d’années, vivant à Paris, dans le XVIème ou VIIIème. Il hérite de la maison de sa grand- mère. Alors il va en faire une maison de vacances pour ses amis. Il va chiner ici et là des objets, des fauteuils, des luminaires, sans arrière-pensées. Juste penser le Sud, le farniente, la Dolce Vita. Un peu de Capri, de Positano. Mais surtout de Saint-Tropez. Les années Pompidou, les années 60, la mer, les vacances. Chaque objet que je choisis est le fruit d’une réflexion longue et complexe, car la maison parle avec eux. Dans les chambres, il n’y aura pas grand-chose mais un ou deux tableaux et surtout ce que l’on aime en fin de journée: une bonne douche, un bon savon, une belle serviette ».

A partir de là Fabrizio Casiraghi n’avait plus qu’à avancer fort de cette direction. Ne surtout pas toucher aux structures, avancer sans trop casser, respecter l’âme des lieux. Trouver un fil rouge (les tableaux et leurs éclairage) et conserver le souffle des 21 chambres (de 17 à 45m2). « Cela n’en fait pas un hôtel précisément, dit Fabrizio, mais une maison de vacances à la mer ».

Allez … on entre dans l’hôtel

Dès la réception, le ton de la maison est donné. Elle est à la fois provençale et estivale : damier en marbre noir et blanc au sol, mur ivoire, conciergerie, bagagerie et réception avec des clés traditionnelles rondes en laiton.

Puis …

Plus présente que jamais, la terrasse légendaire a été végétalisée. Dès le petit déjeuner, on entretient le mythe mais aussi une restauration allègre jusque tard le soir. Sur le côté, une nouveauté :  une salle à manger donnant insolemment sur la mer. Elle pourra être privatisée en table d’hôtes, façon d’annoncer la dimension à la fois intimiste de l’hôtel (parquet en noyer foncé) et artistique (fresques sur les murs et le plafond).

De célèbres lithographies originales ornent les murs

Les chambres ont été traitées avec légèreté pour respecter l’esprit des débuts lorsque les murs étaient blanchis à la chaux et les lits recouverts de cretonne fraîche et fleurie. Aujourd’hui, voici un blanc cassé ivoire, boiserie noyer d’Amérique teinte foncée, vernis brillant. Les tomettes sont au sol, les tableaux ici et là : des œuvres de Jacques Cordier, premier mari de Simone Duckstein ; des lithographies originales de Picasso. Collaborations artistiques de Victor Levai (cadres en céramiques), Elvira Solana (fresque) ; tissus de Loro Piana et Pierre Frey (vert, orange, jaune). La chambre ultime, c’est la 8, de Romy Schneider et Daniel Biasini. La terrasse est aussi grande que la chambre, elle donne sur les toits de Saint-Tropez, la citadelle, le clocher et la mer. Toutes les 21 chambres catégorie 5 étoiles (dont 5 suites) portent le nom des visiteurs illustres. Avec une nouveauté, la chambre Simone Duckstein pour sceller les liens du souvenir.

Thomas Danigo

Une table de soleil sous la vista de Thomas Danigo

Les jeunes chefs d’aujourd’hui ont déjà derrière eux une longue carrière. À 29 ans, Thomas Danigo a le parcours d’un vieux briscard. Ce Parisien de naissance a déjà trusté les récompenses dans les concours professionnels, il a surtout connu des adresses majeures comme le Grand Monarque, à Chartes (une étoile Michelin) puis surtout sept années auprès d’Alain Pégouret (vrai disciple de Joël Robuchon) au restaurant Laurent, à Paris (une étoile). Autant dire qu’il a appris à la rigueur des grands classiques de la restauration. C’est d’autant mieux pour s’en écarter et retrouver sa propre voie. Ce chef calme et appliqué, s’est affranchi de ces années puissantes en découvrant un peu plus de free style lors de son passage au Sergent Recruteur, à Paris, toujours avec Alain Pégouret avant de se voir confier avec succès les cuisines du Galanga, à l’hôtel Monsieur George, à Paris, par Nicolas Saltiel.  « Ni chichis, ni plats en surdensité, mais une cuisine tournée vers les produits, le goût ». Gaspacho frais de petits pois, langouste grillée, la bouillabaisse ; plats du jour au four à charbon et des desserts simples, travaillés eux aussi dans le sens du produit (fruits de saison) … Au déjeuner, la terrasse s’ouvrira aux plats cultes de la maison, alors que le soir, les tables seront nappées et la carte étoffée de plats plus personnels de Thomas Danigo. À noter également, une carte rafraichissante de finger food au bar ainsi que le room service toute la nuit, fidèle aux cinq étoiles de l’hôtel.

Le bar, tous au Saint Germain des Prés !

La meilleure façon de juger de l’incarnation d’un hôtel d’un palace, c’est son bar. Voilà pourquoi, les moments forts de l’Hôtel La Ponche se joueront dans ce rendez-vous dorénavant ouvert également sur l’extérieur sur une petite rue située derrière. Et pour cause, l’origine du succès de l’hôtel portait un nom : le Saint Germain des Prés-La Ponche avec la bande de Boris Vian qui, entre deux coups de trompette, aimait passer derrière le bar pour servir ses amis. Le « Saint Germain des Prés » est de retour avec une attention toute particulière de Fabrizio Casiraghi. Il a fait appel au mur de miroirs derrière le bar avec étagères et rétro-éclairages sur les flacons ; plafonds en bois de noyer d’Amérique, carrelage à damier noir et blanc, cheminée, tables basses en fer forgé dessus verre ; fauteuils hyper confortables avec un « free standing » : on peut les déplacer, comme les poufs. Le tout pour redonner à toute heure du jour et parfois tard la nuit, cette ambiance des débuts, la dolce vita, la grande carte des cocktails avec les standards éternels, concerts privés, et le fameux dernier verre pour les nuits sans fin…

Le spa par le Tigre Yoga Club

Fort de huit années d’expérience à Paris, le Tigre Yoga Club (Le Tigre Chaillot, le Tigre Rive Gauche, Hotel Monsieur George, le Tigre Hotel Normandy Deauville … ) dispense des soins adaptés à l’esprit des vacances: yoga matinal sur le ponton face à la mer ( moins de 100m de la réception ). Cours de yoga sur demande, soins, massages comme une invitation au lâcher-prise en fin de journée.

Bonne nouvelle pour les habitués du Tigre Yoga Club, la masseuse Iris Vola (Yoga Iyengar, massage ayurvédique, balinais, Lomi-Lomi, suédois…) sera « en résidence » pendant tout l’été.

Forte de 10 années d’expériences riches et diversifiées en massage, et pratiquante assidue de Yoga Iyengar, Iris vous propose un voyage unique. Elle associe le meilleur des techniques :

– le massage ayurvédique Yoga, un massage pratiqué en Inde, profond et restructurant

– le Lomi-Lomi pratiqué à Tahiti, ou « massage des mains aimantes »

– le massage suédois, intense et musculaire

– la kinésithérapie (acquise auprès de S. Cardon).Ce massage original offre un rééquilibrage profond du corps dont vous retirerez un véritable lâcher prise.

Une autre signature importante : le Massage du Tigre, un soin corporel puissant et bienfaisant.

Avec pour ligne de conduite la bienveillance et l’harmonisation du corps et de l’esprit, Elodie Garamond a conçu avec Anne-Laure Bret son protocole de soin selon trois objectifs précis : Libérer le corps des turpitudes de l’esprit pour se reconnecter à son essence corporelle, Réveiller l’énergie créatrice et la faire circuler dans l’ensemble des tissus, fascias et organes, Remobiliser l’esprit dans le corps & s’ancrer dans le présent.

Au cœur de ce protocole ? Une approche bienveillante visant à allonger les muscles, détendre les tendons, dénouer les articulations et harmoniser la chaîne musculaire grâce à un accompagnement physique doux et respectueux de la personne.  Les mouvements et étirements visent à ouvrir bassin et hanches, l’espace où se nichent les émotions, souvent refoulées. Côté inspiration ? Un subtil mélange des gestuelles et codes yogiques, ayurvédiques et balinais…une invitation au voyage d’abord, au lâcher-prise ensuite, à la reconnexion à soi enfin. A la clé ? Un corps et un esprit alignés, restructurés, harmonisés, énergisés.

Dans le spa, à disposition de la clientèle :  fitness vélo, tapis, renforcements…

Audrey Brémond 

L’œil d’Audrey Brémond 

C’est une passation haute en symbole que celle de Audrey Brémond qui prend la suite de Simone Duckstein, à la direction de l’hôtel. Car Audrey Brémond est une tropézienne pure souche. Formée à l’école Vatel, elle connut le prestigieux groupe Oetker (l’Apogée, à Courchevel, et le Chateau Saint Martin, à Vence) avant de retrouver la collection d’hôtels : les Hôtels Monsieur. Sa nomination à la direction de La Ponche lui donne des envies de « raviver » cette institution, retrouver l’effervescence originelle, tout en restant fidèle à ses fondamentaux : « l’ambiance des années Soixante, l’hymne au soleil, à la simplicité, à la mer ». Elle partage avec Simone Duckstein beaucoup de repères : une rigueur professionnelle, mais aussi les voluptés de ce métier : l’odeur du linge tout propre, l’encaustique des boiseries, la douceur d’une institution ralentissant le temps alors que tout autour s’accélère la vie…

Le regard de Nicolas Saltiel

Diplômé d’une école de commerce classique, Nicolas Saltiel, 34 ans, appartient à cette génération qui a trouvé dans les voyages la philosophie de ce qu’elle entreprend. Plongé très tôt dans l’univers de l’hôtellerie, ses nombreux voyages lui ont permis de conforter sa vision de ce domaine en explorant la percussion des espaces de vie. Une piste de bowling, une grande bibliothèque, l’imaginaire d’un lobby, une déco sensée racontant une histoire…C’est ainsi que l’on retrouve dans la collection de ses hôtels Monsieur cette inspiration contemporaine, cette réverbération ressentie dans les hôtels d’André Balasz (notamment le Mercer) ; l’esprit Soho House, celui du groupe Aman. Ou encore la collection de Ian Shrager (Public Hotel), qui sous une idée d’Andrée Putman, lança les « boutiques hôtels » dans les années 80.

L’hôtel de la Ponche est de cette même respiration. Nicolas Saltiel a voulu y glisser également l’esprit de la Riviera, celui-là même qui exhale du Pellicano (Porto Ercole), du Sirenuse (Positano); cette élégance estivale à la fois détachée et rigoureuse. Fort de ces impressions et expériences, il réouvre aujourd’hui l’hôtel iconique La Ponche, comme apaisé d’un si long voyage, pour délivrer une maison qui a toujours été là, avec son vécu, son âme. « L’hôtel La Ponche, témoigne Nicolas Saltiel, c’est avant tout l’histoire d’une rencontre avec Simone. Il n’y a pas d’histoire sans émotion. »

La plage

Pour les agences et les voyagistes

La philosophie de l’hôtel est de travailler en parfaite collaboration avec les agences de voyage et les tour-opérateurs vendant la France. Vous pouvez envoyer vos demandes à hotel@laponche.com Tel : 04 94 97 02 53

Voici les codes GDS pour réserver également :

Amadeus: YX LTTAEK

Sabre: YX 332451

Galileo/Apollo: YX G6460

Worldspan:  YX LTTPO

Pegasus: GL 35323

Travelweb: GL 35323 

Egalement à votre entière disposition pour vous donner plus de renseignements sur ce nouveau fleuron de l’hôtellerie française par téléphone au 06 47 35 89 72 ou par email : anversvaen@gmail.com

Invitez vos clients à découvrir St Tropez autrement à travers l’histoire d’une vieille famille tropézienne. Faîtes les entrer dans la légende et profitez du plus récent des 5 étoiles de la Côte d’Azur dès à présent.

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