Voici l’histoire picaresque du noir Antonio Balduino dans le Nord-Est du Brésil dans les années 1930. Né à Morne Châtré, Balduino est orphelin à huit ans. Son éducation ? les vieilles qui parlent assises devant les portes. Il comprend vite la vie dure qui l’attend. Il devra se battre pour être libre. Quand il quitte le Morne pour Bahia à quinze ans, il devient le roi de la ville et des gamins mendiants. Mais avec l’adolescence la police s’en mêle. Alors il va faire tous métiers, guitaristes, planteurs, boxeurs, lutteur dans un cirque, mais il est prisonnier de sa couleur et de sa haine. Il ne sait dominer son animalité.

Il faudra une grève pour que Balduino comprenne que l’homme noir peut briser ses chaînes face aux blancs, non par une simple bagarre, mais par une belle lutte révolutionnaire. Balduino dépasse alors sa haine, il aime les noirs, les mulâtres, les blancs qui, comme lui, veulent rompre leurs chaines pour devenir libre.
Jorge Amado délivre un roman universel sur la condition des noirs au Brésil au début du 20ème siècle. C’est le combat de tous les hommes qui luttent pour leur dignité d’être humain. C’est l’histoire d’un chemin vers la liberté.
Une fable bienveillante dans la pure tradition de l’œuvre de Jorge Amado, l’un des plus grands écrivains Brésiliens (1912-2001). Un des livres majeurs de la littérature latino-américaine.

Bahia de tous les saints. Jorge Amado – Folio 370 pages
© Jean-François Colonna – Octobre 2021
C’est un chef d’oeuvre…
salvador da Bahia dos todos os santos…
De Bahia l’inspiration magique
Indubitablement voluptueuse
Emporte au loin ma plume aventureuse
Vers des rêves aux visions extatiques