Selon l’annonce officielle faite par le régime cubain lundi 15 août, les investissements étrangers seront bientôt autorisés dans l’île pour le commerce de gros et – par le biais de coentreprises- également dans le commerce de détail. Cette annonce fait partie d’un ensemble de mesures d’assouplissement visant à stimuler l’économie du pays, qui a souffert d’une grave crise économique au cours des deux dernières années.
Les investisseurs étrangers pourront créer des sociétés opérant sur le marché de gros et – sur une “base sélective” – des coentreprises pour “exercer des activités de détail”. Ces nouvelles entreprises se concentreront sur la vente de “matières premières, fournitures, équipements et autres biens” pour “stimuler le développement de la production nationale”, ainsi que sur la fourniture de denrées alimentaires, de produits d’hygiène et même de systèmes de production d’énergie renouvelable.
Betsy Díaz, ministre du Commerce intérieur, a souligné que “le secteur commercial a également besoin d’investissements étrangers” et n’est “pas encore pleinement développé”. L’accès n’est plus “restrictif”, mais l’État reste l’acteur clé, a déclaré Díaz, ajoutant que les initiatives de ce type sont privilégiées par les investisseurs étrangers qui ont déjà fait leurs preuves dans le pays et les pays alliés.
Elle a également expliqué que certaines entités non gouvernementales sont autorisées à se livrer au commerce extérieur, à la fois à l’importation et à l’exportation. Des restrictions resteront également en place dans ce domaine, car le pays “n’a pas renoncé à son monopole du commerce extérieur” et n’a pas l’intention de le faire. En bref, l’État cubain gardera toujours le contrôle.
