Dar Oomi, l’âme d’un lieu

Une île, une maison d’hôtes de luxe et un accueil à bras ouverts. Djerba recèle une nouvelle pépite nommée Dar Oomi (la maison de ma mère) dont on revient à la fois émerveillé et comme réparé.

Mille fois prononcés et écrits, les vers de Baudelaire* semblent faire corps avec Dar Oomi : ici tout est ordre et beauté, luxe, calme… Pour la volupté c’est vous qui voyez mais le lieu y engage.

Myriam Maatig, dénicheuse hors pair d’antiquités, avec l’aide de sa sœur Sophie au sourire solaire et de leur frère architecte et constructeur en Thaïlande ont transformé un pacte fraternel, celui de rendre hommage à leur mère disparue trop tôt, en  un univers de retrouvailles inspiré. Des retrouvailles entre eux, éparpillés à travers le monde, aussi bien que des retrouvailles avec soi-même pour qui s’offre le privilège d’un séjour entre ciel et mer, sable et soleil.

On ne sait à quoi tient l’équilibre subtil de ce qui se vit sur place. On peut y trouver des raisons objectives. En arrivant à l’entrée de Dar Oomi, l’harmonie de l’architecture des sept résidences individuelles s’impose. Elles  longent une piscine centrale bordée de palmiers qui fait visuellement office de pièce d’eau décorative. De très belles portes en bois sculpté gardent momentanément le secret des hébergements encore plus surprenants que l’entrée des lieux. Chaque chambre est une résidence individuelle et un monde onirique comprenant une piscine privée et un toit-terrasse aménagé. Et surtout une décoration personnalisée aux couleurs des femmes de caractère dont chaque résidence porte le nom. Qu’il s’agisse d’une Française, d’une Indienne, d’une Japonaise, d’une Orientale, c’est un sans-faute côté aménagement et décoration. Myriam a pensé le moindre détail pour n’offrir à ses hôtes que des objets de grande qualité et de grand confort. De la literie aux choix des livres (chaque résidence a sa propre bibliothèque), du parfum d’ambiance propre à chaque résidence au linge de maison. Si le luxe c’est l’espace, il n’en manque guère à Dar Oomi où les résidences les plus petites font 150 m2 et la plus grande 300 m2. Attenante, une villa de 835 m2 vient de s’y ajouter.

L’accueillante Myriam et son équipe ont à cœur de materner leurs hôtes en mijotant de délicieux plats orientaux pour qui veut prendre ses repas sur place. Une cuisine plus internationale est également proposée à la carte. Sans compter le pique-nique chic sur l’immense plage sauvage à proximité. Mais curieusement et bien  qu’il y ait de belles découvertes à faire alentour, l’esprit particulier de Daar Oomi, son luxe tranquille et la douceur climatique ambiante incitent plus à la sédentarité méditative et à la rêverie immobile. Un peu comme si n’existait que cette singulière et paisible harmonie posée là, hors du monde.

Informations pratiques :

La maison d’hôtes Dar Oomi est représentée en exclusivité pour la France par « Secrets de Voyages » www.secretsdevoyages.com. Un site internet est en cours de création

Les tarifs pour un séjour à Dar Oomi : selon la taille de votre résidence, ils vont de 400 € par nuit à 850 pour la villa de 835m2 € en basse saison et de 550 € à 1450 € (petit-déjeuner inclus) en haute saison (soit d’avril à octobre. Jusqu’à fin mars l’offre de lancement permet de réserver 4 nuits au prix de 3. La privatisation de l’ensemble des résidences est proposée pour des mariages ou autres fêtes de famille.

*L’Invitation au Voyage

Charles Baudelaire (rappelez- vous ces vers, ils semblent avoir été écrits pour Dar Oomi)

Mon enfant, ma sœur,
Songe à la douceur
D’aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l’ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l’âme en secret
Sa douce langue natale….