Un tribunal numéro de Madrid a condamné la compagnie aérienne Emirates à indemniser une famille de 37 700,51 euros. Selon les personnes concernées, la compagnie ne leur a pas fourni l’assistance nécessaire après le “léger” retard de leur vol, qui a fait manquer aux voyageurs un circuit en Asie du Sud-Est. A ce montant, il faut ajouter 3.000 euros pour dommages moraux. On peut être une grande compagnie et ne pas s’occuper vraiment de ses clients…
Une famille laissée en plan …
La famille, composée d’un couple marié et de quatre enfants, envisageait de voyager vers Bangkok, en faisant escale à Dubaï, le tout avec Emirates. Cependant, un “léger” retard sur le vol initial a contrecarré le plan de voyage.
Consciente du retard, la famille a parlé à l’hôtesse de l’air, demandant son aide pour accélérer les processus de transfert au sol et ainsi arriver à temps pour embarquer sur le prochain vol. Cependant, lorsqu’ils ont atterri, il n’y avait pas de personnel de la compagnie aérienne pour les aider.
Le résultat a été qu’ils ont raté leur vol pour Bangkok et en raison de l’inaction de la compagnie aérienne, ils ont dû rester trois jours dans le terminal. Comme ils avaient déjà raté leur tournée en Asie du Sud-Est, ils ont décidé de rentrer chez eux, faisant payer à Emirates leur billet de retour pour Madrid, mais pas de compensation.
Les obligations de la compagnie
« La compagnie aérienne n’a pas respecté son obligation de transfert de passagers et l’arrêt lui reproche son inactivité, en ne proposant pas de voyage alternatif le jour même, ou en reprenant l’hébergement, ou en payant des frais d’entretien, laissant la famille dans une situation d’abandon. », a expliqué Jorge Ramos, un avocat qui a défendu la famille.
Un manque d’assistance qui coûte cher !
De même, l’avocat a souligné l’importance de cette condamnation car “non seulement une compagnie aérienne est condamnée à payer 40 000 euros à une famille pour manque d’assistance, mais aussi parce qu’il est précisé que, malgré le fait qu’il existe une circonstance extraordinaire telle que mauvais temps, l’entreprise doit proposer des alternatives ».
On aimerait que bien d’autres cas soient traités de la même façon tant avec Emirates que d’autres compagnies aériennes.
