Zagreb, membre de l’UE depuis 2013, va abandonner la kuna, devenant ainsi le 20e pays à adopter la monnaie unique européenne, et intégrer la vaste zone de libre circulation permettant de voyager sans contrôles aux frontières. Devons-nous espérer davantage de touristes ?

Un pays touristique encore plus facile à atteindre
A partir du 1er janvier 2023, les contrôles aux frontières terrestres et maritimes de la Croatie avec les autres membres de l’espace Schengen seront donc levés, a indiqué début décembre la présidence tchèque du Conseil de l’UE. Les contrôles aux aéroports le seront à partir du 26 mars.

Plus de 15 millions de touristes en 2022
Cela représente 40% d’arrivées en plus et 27% de nuitées en plus par rapport à la même période l’an dernier, avait précisé le ministère du Tourisme et des Sports dans un communiqué. Par rapport à l’année record de 2019, 91 % des arrivées et 96 % des nuitées ont été réalisées au cours de la même période.

L’Istrie est plébiscitée suivie de Split et la Dalmatie
Les nuitées les plus touristiques ont été réalisées en Istrie (24,7 millions), Split-Dalmatie (16 millions) et Primorje-Gorski Kotar (15,3 millions), suivis du comté de Zadar (12,8 millions de nuitées), du comté de Dubrovnik-Neretva ( 6,2 millions) et Comté de Šibenik-Knin (5,7 millions). En regardant les résultats des destinations, le plus de nuitées depuis le début de l’année ont été réalisées à Rovinj (3,5 millions), Dubrovnik (2,8 millions), Poreč (2,8 millions), Medulin (2,6 millions), Umag (2,4 millions) et Split (2,4 millions).
Les français peuvent mieux faire
Les principaux touristes viennent : Allemagne (19,8 millions), de Slovénie (8,8 millions), d’Autriche (6,5 millions), de Pologne (5,7 millions), de République tchèque (5,2 millions), l’Italie (3,7 millions), la Slovaquie (3 millions) , les Pays-Bas (2,9 millions) et le Royaume-Uni (2,8 millions). Beaucoup de ces touristes viennent par la route.

Le passage à l’euro attendu autant que redouté
Pour accompagner les Croates dans la transition vers l’euro, depuis début septembre, les marchandises et des services affichent une double étiquette, avec un taux de conversion fixé par Bruxelles à 7,5345 kunas pour un euro. Le système restera en vigueur toute l’année 2023.