Le Japon fait beaucoup d’efforts afin d’attirer les touristes. Il faut dire que, jusque là, les Chinois ne sont pas revenus en masse comme prévu. Comme d’habitude, le pays du soleil levant est très sélectif dans l’attribution de visas.
De riches travailleurs à distance
Le pays s’apprête à lancer fin mars un visa de 6 mois pour les nomades numériques. Auparavant, ce type de visa n’était que de 90 jours, mais, le travailleur numérique ne reçoit son visa que si ses revenus annuels sont de 10 millions de yens, soit environ 62 000€.
Des travailleurs provenant de 49 pays
En cherchant bien, nous n’avons pas trouvé la France. Par contre, les allemands sont les bienvenus ainsi que les natifs du Portugal, d’Allemagne, Grèce, Hongrie, Croatie, Tchéquie, Roumanie, Malte, Estonie …
Pour rappel, les porteurs de passeport de France, Belgique, Suisse peuvent rester au Japon 3 mois sans visa.
Le Japon veut stimuler son tourisme
Cette initiative fait partie des efforts du Japon visant à exploiter les contributions économiques des travailleurs à distance du monde entier … enfin presque. L’introduction de ce visa fournit une raison supplémentaire aux voyageurs à temps plein et aux expatriés d’envisager le Japon, un pays connu pour ses offres diversifiées, allant des paysages naturels à la vie urbaine animée et aux délices culinaires.
Cette initiative fait partie de la stratégie plus large du Japon visant à attirer les travailleurs à distance et à stimuler son économie touristique, qui a connu une reprise significative à la suite de la levée des restrictions de voyage liées au Covid.
