Comme nous le précisons toujours sur les sujets « test », nous avons réglé nous-mêmes les billets d’avion Paris-Dubaï-Bangkok et retour. Nous aurions souhaité pouvoir tester la classe affaire au moins sur l’un des tronçons, mais nous avons essuyé un refus de la compagnie Emirates. Et il n’y avait malheureusement pas de classe premium disponible sur ce parcours à ces dates-là. De plus, il faut avouer que les prix en classe affaire sont devenus bien trop chers. Ce déplacement avait pour objectif d’assister à une réunion de travail avec des collègues journalistes et agents de voyages basés en Asie du Sud-Est.
Une offre de surclassement plutôt chère
Quelques jours avant le départ, nous avons reçu via mail une offre de surclassement sur le Paris-Dubaï et sur le Dubaï-Bangkok. Le supplément uniquement pour le Paris-Dubaï était de l’ordre de 800€ par passager. La sympathique attachée de presse, Estelle Agnel de TBWA, nous avait indiqué qu’un surclassement gracieux était impossible car nous étions en période chargée… (juin?).
L’enregistrement à Paris CDG
L’enregistrement des passagers sur un A380 n’est pas une mince affaire. Il y avait du monde trois heures avant le décollage. Emirates incite les passagers à venir à l’avance et ils ont raison. Nous avons tout de même été surpris de ne pas voir de borne d’enregistrement et de dépose automatisée des bagages. Il y avait plusieurs comptoirs d’enregistrement ouverts. Malgré notre billet en classe éco, nous nous sommes dirigés vaillamment vers l’enregistrement business. Un de nos collègues marchait difficilement avec une canne. Nous avons demandé poliment la possibilité d’être enregistré. La personne accepta immédiatement avec le sourire. Nous nous étions pré-enregistrés sur le site et les cartes d’embarquement nous ont été remises rapidement. Par ailleurs, nous avions été signalés par l’attaché de presse et avons eu droit à un accueil personnalisé de la responsable Emirates à CDG. Elle a eu la courtoisie de nous accompagner jusqu’à la porte d’embarquement.
Un embarquement pas très organisé
On pourrait croire à une organisation rodée pour l’embarquement de plus de 400 passagers. Si les familles avec enfants ont tenté de se frayer un passage pour embarquer de façon prioritaire, les autres passagers étaient entassés derrière et se bousculaient. Surprenant !
Accueil à bord
Une charmante hôtesse effectuait l’accueil avec un large sourire et dirigeait les passagers une fois montés à bord. D’autres hôtesses se tenaient dans chaque partie de la cabine et aidaient les passagers à s’installer. On verra que tout le long de notre voyage, le personnel de bord était d’une aide précieuse avec un sourire radieux.
Le confort à bord
Il faut abandonner l’idée des images diffusées par Emirates et qui concernent quasi exclusivement la classe affaire et le fameux bar ou la première classe. En classe économique, l’A380 est heureusement divisé en plusieurs cabines et ne donne pas l’impression d’une bétaillère. La cabine était propre. Les sièges plutôt confortables n’étaient pas de première jeunesse. Par exemple, impossible de charger notre mobile via le support USB. Une adorable hôtesse nous a prêté son chargeur électrique. On peut signaler que la compagnie aérienne ne distribue aucune trousse de toilette ou au minimum un masque et une brosse à dent.
Divertissement
Le système proposé par Emirates se nomme ICE comme information, connectivité et divertissement (entertainment)
L’offre est assez dense en musiques ou en films. Les cartes et le suivi du parcours de l’appareil sont intéressants. Les caméras extérieures ne fonctionnaient pas toutes.
Repas
Il faut reconnaître que le plateau proposé sur chacun de nos parcours était bien garni. Si l’hors-d’œuvre était très basique, le plat principal était plutôt correct. Fromage et pain sur l’axe Paris Dubaï Paris. Un dessert sympathique et quelques petites friandises. Difficile de se plaindre des repas servis en classe éco sur Emirates. Il faut insister, à nouveau, sur la qualité du personnel de bord.
Le transfert à Dubaï
Quand vous arrivez de nuit ou de jour, les bagages à main doivent passer un contrôle. Cela vous oblige à sortir les ordinateurs (à l’aller). L’éclairage ne met pas en valeur l’espace de transit. C’est assez décevant. Vous devez prendre des ascenseurs géants pour descendre et remonter un peu plus loin. Mais le fléchage est plutôt efficace. Il faut aller rapidement à la porte d’embarquement dans un espace peu sympathique.
Très bizarrement, le transit de jour au retour fut plus agréable. La zone était moderne et bien organisée. Le contrôle des bagages n’obligeait pas à sortir les ordinateurs.
Le vol Dubaï – Bangkok – Dubaï
Le vol aller et retour s’est effectué avec un A380 dont la configuration était différente que sur le Paris – Dubaï. Comme à Paris, l’embarquement à Dubaï fut un peu chaotique. Pourtant, le vol à l’aller comme au retour n’était pas complet. Le personnel de bord peut être remercié pour la qualité de l’accueil et du service. Si sur certaines compagnies, on les voit disparaître pendant un long moment. Sur Emirates, elles sont bien présentes.
Surclassement
Peu avant le départ de Bangkok, nous avons encore reçu une offre de surclassement en classe affaire dont le montant entre Dubaï et Paris était de 700€ par personne. Cela reste onéreux. Hormis le confort qui aurait été bien agréable, nous ne sommes pas des buveurs d’alcool.
Le changement de réservation est possible
Il n’était pas nécessaire de rester le temps prévu initialement. Nous avons dû changer nos réservations. La modification fut possible pour 150€ de pénalité. On ne nous a fait aucun cadeau. Cependant, l’accueil à l’agence Emirates à Bangkok était sympathique.
Notre avis d’ensemble
La compagnie Emirates Airlines est une véritable compagnie internationale. Un personnel de bord de grande qualité. Le personnel est composé de très nombreuses nationalités. C’est un avantage. Le hub actuel devrait se voir transformé. Dubai World Central, s’étendra sur plus de 79 km² et comportera cinq pistes parallèles. Les quatre terminaux abriteront 400 portes d’embarquement, ce qui permettra à l’installation de gérer jusqu’à 260 millions de passagers et plus de 13 millions de tonnes de fret par an.
On attend avec impatience l’installation de la classe économie – premium qui sera (il faut l’espérer) plus abordable que la business. Il s’agit donc d’un avis positif sur un parcours relativement long.
Précieux et objectif ce test produit. Merci