24 avril, 2025
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Choisir une destination « alternative » pour ne pas être plumés? Dans les deux cas, on se sent pris pour des pigeons…

« Dupe »: dernière tendance de voyage qui consiste à se rendre dans des destinations qui ressemblent à des destinations touristiques populaires mais sont adaptées aux petits budgets. Nous l’avions déjà évoquée dans notre article du 18 novembre dernier ci-après:

Avec plus de 1,1 million de vues sur TikTok, le hack de voyage #DestinationDupes nous propose d’échanger les attractions emblématiques contre des alternatives abordables pour éviter le surtourisme et les tarifs hors de prix.

Selon Airbnb: « les destinations « dupes » ont des points communs avec leur double, mais sont généralement moins connues… (elles) sont souvent dotées d’une atmosphère plus calme pour flâner dans les rues, mais sont tout aussi propices aux découvertes que leurs jumelles maintes fois visitées, ce qui permet aux voyageurs d’élargir leurs horizons ». 

Les listes de ce genre de destinations figurent déjà sur nombreux médias francophones, du très sérieux Geo au classement plus approximatif du Petit futé, en passant par le grand divulgateur ça m’interesse.

Voici les chiffres et tendances que nous avons reçu de la part d’Airbnb

Les nouvelles données d’Airbnb font état d’une augmentation des recherches de logements dans des destinations « dupes » tendance. Les destinations telles que le lac Majeur en Italie (224 %*) et Cavtat en Croatie (39 %*) sont de plus en plus populaires pour cet été, car les voyageurs recherchent les mêmes caractéristiques que les sites incontournables, pour un budget moindre. Voici le tableau de ces destinations:

* Données d’Airbnb basées sur la différence entre les recherches effectuées au premier trimestre 2023 par les voyageurs du monde entier pour l’été 2023 et les recherches effectuées au premier trimestre 2024 par les voyageurs du monde entier pour l’été 2024, dans chaque destination.

La premium economy au lieu de la classe affaires?

Dans une société qui nous pousse à consommer toujours plus et surtout à afficher ce « bonheur » sur les réseaux sociaux, on a quand même du mal à croire que l’on puisse se contenter de la premium economy au lieu de la classe affaires. Certes, on ne sait pas ce qui se passe chez les autres, car ils nous montrent ce qu’ils ont envie que l’on voie. 

Il est vrai que vivre modestement peut rendre notre vie plus heureuse, car on arrive à résister à la pression des réseaux sociaux et des médias pour se concentrer davantage sur la vie réelle. Toutefois, en matière de voyages nous avons tous besoin de rêver, et il n’est pas aisé de choisir entre l’utile et le le futile. En clair, l’imaginaire de l’ailleurs n’accepte pas d’être réduit à un discours purement économique. Car des Venise il n’y a qu’une seule sur cette planète, tout comme des pyramides d’Egypte, et on avoue avoir du mal à nous contenter de visiter Bakou, la capitale de l’Azerbaïdjan, au lieu de Dubaï.

Les charmes et splendeurs des hauts lieux touristiques ont le revers d’être de plus en plus envahis par le tourisme de masse et de coûter une fortune. Ceci dit, ils ont l’avantage d’être uniques et difficilement clonables, pour le bonheur des voyageurs… et des professionnels du tourisme!

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