Paul Watson -un officier de marine, militant écologiste et antispéciste canadien- a été arrêté au Groenland, territoire autonome danois et placé en détention dimanche 21 juillet. De nombreuses personnalités ont demandé sa libération. Il est connu pour être un défenseur des baleines et le fondateur des organisations Sea Shepherd et CPWF. Il a été visé par un mandat d’arrêt international émis par le Japon, dont on sait que le pays tue des centaines de baleines chaque année.

Hugo Clément demande à Emmanuel Macron d’intervenir auprès du Danemark
Dans une pétition, Hugo Clément demande à Emmanuel Macron « de contacter la Première Ministre danoise, Mette Frederiksen, pour exiger la libération immédiate de Paul Watson. » Des personnalités ont signé la pétition comme Nagui, Brigitte Bardot, Stéphane Bern ou encore Shaka Ponk. À l’heure où nous avons signé la pétition, il y avait plus de 370 000 signatures. N’hésitez pas à signer également cette pétition ! Merci

Un mandat d’arrêt illégal
« Le mandat d’arrêt japonais est illégal. Il viole tous les traités internationaux sur les droits de l’homme », a estimé auprès de l’AFP Me François Zimeray, l’un des avocats de Paul Watson, jugeant qu’en cas d’extradition, le Danemark « violerait sa propre Constitution et la Convention européenne des droits de l’homme ». Selon CPWF, il a été arrêté sur la base d’une notice rouge d’Interpol, pour d’anciennes actions dans l’Antarctique, qui avait disparu, laissant croire qu’elle avait été retirée.
Appréhendé sur son navire
Paul Watson a été appréhendé sur son navire qui venait d’accoster à Nuuk, capitale du Groenland, pour se ravitailler en carburant en vue de gêner la capture des baleines par les baleiniers japonais. Le Japon est, avec la Norvège et l’Islande, l’un des trois derniers pays au monde qui pratique encore la chasse commerciale à la baleine.
Il a ensuite été présenté à un juge qui a statué sur son placement en détention jusqu’à ce qu’une décision soit prise quant à son extradition vers le Japon, a indiqué dimanche la police du Groenland dans un communiqué.
Quand on connaît le système judiciaire du Japon, on peut être inquiet pour le sort de ce grand défenseur des baleines et du monde marin.