Nous revoici, comme un lundi médaillé d’or. Oui, médaille d’or pour ce coup de maître à la française. Non je ne parle pas de la nomination d’un Premier ministre mais de l’organisation des JO aussi bien que de nos retournements de veste (dans les deux cas ce n’est pas incompatible)
Pessimistes prévisionnels et quasi-professionnels, les Parisiens (mea culpa, j’en suis) avaient bien sûr prévu le pire. Puis se sont approprié l’événement avec une ferveur insoupçonnée, avec un éclat que même la Tour Eiffel n’avait jamais osé rêver. Mais comment ça : vous avez quitté Paris pendant les JO ? Quel dommage ! Vous avez tout raté. La joie de vivre dans les rues, la convivialité tranquille, les balades tranquilles en toute sécurité, les admirables performances des athlètes qui ont avantageusement remplacé sur les écrans quelques rappeurs ou humoristes inconnus hier et qui le resteront demain.
Et même côté touristes. Oubliés les accueils désastreux, la propreté discutable des rues, la sécurité relative. Un véritable état de grâce olympique qui mérite un podium…sur lequel il conviendrait de rester si possible.
Continuer à chanter les louanges après les Jeux de Paris 2024 va être le défi. Il faudrait ne pas cesser les entraînements quotidiens pour remuscler la pensée positive. Mais quoi, ne va-t-on pas entendre croître le murmure du surtourisme qu’aura provoqué cette exposition magistrale et souvent magique de la ville lumière, responsable d’un afflux croissant de touristes à venir ? Il est vrai qu’aucune campagne publicitaire, aucune campagne d’influences n’aurait pu égaler cette promotion hors norme de Paris.
Allez, j’ose ? … touristes du monde entier : welcome to Paris.