24 avril, 2025
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Près de 100 morts et 160 personnes blessées en République Dominicaine

Le toit d’une boîte de nuit emblématique de la capitale dominicaine s’est effondré tôt mardi 8 avril lors d’un concert de merengue auquel participaient des politiciens, des athlètes et d’autres personnes, faisant au moins 98 morts et 160 blessés.

Près de 12 heures après l’effondrement du toit de la boîte de nuit sur les clients, les équipes de secours arrivaient à sauver encore des survivants.

Nelsy Cruz, gouverneure de la province de Montecristi, au nord-ouest du pays, et sœur de Nelson Cruz, sept fois joueur étoile de la Ligue de baseball, figurait parmi les victimes.

Les autorités ont déclaré qu’au moins 160 personnes ont été blessées, parmi lesquelles le député Bray Vargas

On ne sait pas immédiatement ce qui a provoqué l’effondrement du toit ni quand le bâtiment Jet Set a été inspecté pour la dernière fois.

Le club a publié un communiqué indiquant qu’il coopérait avec les autorités et a noté que le propriétaire, Antonio Espaillat, était hors du pays et est revenu tard mardi.

Une vidéo donnant les détails de la tragédie en République Dominicaine

Le président Abinader a écrit sur X que toutes les agences de secours « travaillent sans relâche » pour aider les personnes touchées

Luis Abinader est arrivé sur les lieux et a serré dans ses bras ceux qui cherchaient des amis et des membres de leur famille, certains le visage baigné de larmes. « Nous avons foi en Dieu et nous saurons sauver encore plus de personnes », a-t-il déclaré aux journalistes.

Luis Abinader s’est rendu sur place dans la matinée mardi et a décrété trois jours de deuil national en hommage aux victimes de la « tragédie ». « Nous regrettons profondément la tragédie survenue à la discothèque Jet Set », a-t-il écrit sur X, assurant suivre « l’affaire minute par minute depuis qu’elle s’est produite. »

Dans un hôpital où les blessés ont été transportés, un fonctionnaire se tenait à l’extérieur et lisait à haute voix les noms des survivants tandis qu’une foule se rassemblait autour d’elle et criait les noms de leurs proches.

Pendant ce temps, des dizaines de personnes se sont rassemblées à l’Institut national de médecine légale, qui a partagé des photos des victimes afin que leurs proches puissent les identifier.

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