Mise à jour de notre article « 5 candidats aux élections à l’ONU Tourism. Pololikashvili persona non grata »
Cheikha Nasser Al Nowais est la nouvelle secrétaire générale de l’ONU Tourisme, l’agence des Nations Unies qui s’occupe du tourisme mondial. Al Nowais, le candidat des Émirats arabes unis, a battu quatre autres candidats pour le poste.
Le vote, qui s’est déroulé en deux phases, a vu Cheikha Al Nowais remporter 16 voix au premier tour, suivie du candidat grec, Harry Theoharis, avec 11 voix. Un deuxième tour entre les deux a vu le candidat émirati l’emporter.
Cheikha Nasser Al Nowais, directrice exécutive du groupe Rotana, est la première femme à occuper le poste de Secrétaire générale de l’ONU Tourisme, qu’elle a obtenu au deuxième tour de scrutin avec 24 préférences.
5 candidats aux élections à l’ONU Tourism. Pololikashvili persona non grata
Le Secrétariat des Nations Unies se prépare à réduire son budget de 3,7 milliards de dollars (20 %) et à supprimer environ 6 900 emplois, selon une note interne consultée par l’agence Reuters. La directive, qui demande au personnel de détailler les réductions d’ici le 13 juin, intervient dans un contexte de crise financière déclenchée en partie par les États-Unis, qui financent chaque année près d’un quart de l’organisme mondial.
Du rififi à l’ONU Tourisme
ONU Tourism, l’Organisation mondiale du tourisme, va également devoir réduire son budget. Et ce n’est pas une mauvaise idée, car on se pose toujours la question de l’intérêt réel de cette agence onusienne. Par ailleurs, il y a actuellement une fronde contre l’actuel secrétaire général, le géorgien Zurab Pololikashvili.
La possibilité d’un troisième mandat pour Pololikashvili a été un sujet de controverse parmi les autres candidats. Dans une récente interview accordée à Europa Press, l’actuel président a affirmé qu’il n’y avait pas de « limite de mandat » pour diriger l’organisation, insistant sur le fait qu’il avait « toujours » suivi les réglementations et les décisions prises par les organes législatifs de l’ONU Tourisme.
Comme il l’a expliqué, il y a vingt ans, l’assemblée générale a introduit un amendement proposant un renouvellement d’un seul mandat au maximum, qui n’est finalement jamais entré en vigueur. Cependant, la même instance a approuvé en 2023 sa candidature pour ce troisième mandat à une majorité de 70%.
Une vingtaine de pays avaient réclamé le départ anticipé de l’actuel secrétaire général, qui aurait commis, selon eux, « une violation inacceptable de l’impartialité et de l’éthique professionnelle attendues d’un fonctionnaire du système des Nations unies ».
Des élections sont en cours
La séance plénière de la 123ème réunion du Conseil exécutif du tourisme de l’ONU, qui se tient ce vendredi au Site royal de San Ildefonso à La Granja (Ségovie), votera aujourd’hui pour nommer le nouveau candidat au poste de Secrétaire général de l’organisation internationale pour les quatre prochaines années.
Les cinq candidats à la tête de l’organisation entre 2026 et 2029 sont : Gloria Guevara (Mexique), Muhammad Adam (Ghana), Shaikha Al Nowais (Émirats arabes unis), Habib Ammar (Tunisie) et Harry Theoharis (Grèce).
D’importants changements à venir à l’ONU
Lors de séances d’information publiques devant des diplomates de l’ONU en mai, le secrétaire général Antonio Guterres a déclaré qu’il envisageait une refonte massive qui fusionnerait les principaux départements et déplacerait les ressources à travers le monde. Il a déclaré que l’ONU pourrait consolider certaines agences, en réduire d’autres, déplacer le personnel vers des villes moins chères, réduire les doublons et éliminer la bureaucratie redondante.
La Chine et les États-Unis représentent plus de 40 % du financement de l’ONU
Il est indiqué que les deux pays ont d’importants retards de paiement. Ce qui nuit au fonctionnement des différentes agences de l’ONU.
Les USA ont aussi éliminé ou sérieusement réduit des programmes humanitaires
En outre, l’administration Trump a retiré des centaines de millions de dollars de fonds discrétionnaires, forçant l’arrêt brutal de dizaines de programmes humanitaires qui, selon les responsables de l’ONU, coûteront des vies. Par ailleurs le démantèlement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), chargée de l’aide humanitaire, permettait à des millions de personnes de survivre dans le monde.
