Booking.com publie la 10e édition de son étude annuelle sur les attitudes et intentions des consommateurs concernant l’impact social et écologique du voyage
Pour la première fois, plus de la moitié des voyageurs français (52 %) sont conscients de l’impact du tourisme non seulement sur l’environnement mais aussi sur les communautés locales. Près des trois quarts (73 %) souhaitent avoir un impact positif, en laissant par exemple les lieux visités en meilleur état qu’à leur arrivée.
- À l’échelle mondiale, voyager de manière plus durable reste une priorité pour 79% des voyageurs en 2025.
- Plus de la moitié des personnes interrogées (52 %) sont conscientes de l’impact du tourisme sur les communautés locales, ainsi que sur l’environnement.
- Bien que 53 % des voyageurs jugent satisfaisante l’affluence touristique dans leur lieu de résidence, ils pointent aussi et néanmoins plusieurs difficultés récurrentes en tant qu’habitants.
- Seuls 16 % des répondants estiment qu’il faudrait limiter le nombre de touristes dans leur pays pour résoudre ces problèmes.
- Plus d’une personne interrogée sur deux perçoit un comportement globalement positif de la part des touristes.
En interrogeant les Français non seulement sur leurs habitudes de voyage, mais aussi sur leur expérience en tant que résidents face aux touristes, l’étude met en lumière les avantages et les défis du tourisme, des deux points de vue
Le rapport révèle que, bien que plus de la moitié (55 %) perçoivent un impact positif global du tourisme dans leur localité, des ajustements sont nécessaires pour permettre un développement harmonieux de l’activité touristique, afin qu’elle reste agréable pour tous.
Comprendre les besoins des populations locales
Bien que 53 % des voyageurs jugent satisfaisante l’affluence touristique dans leur lieu de résidence, ils pointent aussi et néanmoins plusieurs difficultés récurrentes en tant qu’habitants, telles que les embouteillages (31 %), les déchets abandonnés dans l’espace public (30 %), la hausse du coût de la vie (28 %) et la surfréquentation touristique (26 %).
Malgré ces préoccupations, seuls 16 % des répondants estiment qu’il faudrait limiter le nombre de touristes dans leur pays pour résoudre ces problèmes
La majorité recommande plutôt des investissements dans les communautés locales, en mettant en avant l’amélioration des transports (33 %), une meilleure gestion des déchets (30 %) et la préservation de l’environnement (26 %) comme priorités.
Concernant le comportement des visiteurs, plus de la moitié des personnes interrogées perçoivent un comportant globalement positif de la part des touristes : 46 % affirment qu’ils respectent généralement les coutumes et traditions locales, et 39 % qu’ils soutiennent les entreprises locales. Si ces chiffres révèlent encore une marge d’amélioration, ils reflètent les intentions des voyageurs eux-mêmes : 78 % souhaitent que leurs dépenses bénéficient directement aux communautés locales, et autant recherchent des expériences authentiques ancrées dans la culture locale.
Une prise de conscience qui se généralise
À l’échelle mondiale, voyager de manière plus durable reste une priorité pour la majorité des voyageurs en 2025 (79 %*). Les données recueillies au cours de la dernière décennie montrent que cette dimension est devenue un critère essentiel dans la planification des séjours.
Alors qu’en 2016, moins de la moitié (42 %*) des voyageurs estimait adopter un comportement plus responsable, ils sont désormais 93 %* en 2025 à affirmer vouloir faire des choix de voyage durables, et à avoir déjà commencé à le faire. Cette évolution s’inscrit dans une tendance observée depuis dix ans par Booking.com, marquée par une sensibilisation croissante à l’impact positif que les voyageurs peuvent avoir sur les destinations, les communautés locales et les écosystèmes.
Durant cette période, de nombreuses pratiques visant à réduire les déchets et la consommation énergétique se sont largement démocratisées
Par exemple, 46 % des voyageurs déclarent en 2020 éteindre la climatisation ou le chauffage lorsqu’ils quittent leur logement, un chiffre passé à 67 % en 2023.
L’édition 2025 de l’étude révèle que les considérations sociales et économiques viennent désormais compléter ces préoccupations environnementales : de plus en plus de voyageurs cherchent à réduire leur empreinte sur les lieux visités, en choisissant de partir à d’autres périodes de l’année (30 %) ou en optant pour des destinations alternatives afin d’éviter le surtourisme (34 %).
Pour consulter et télécharger l’étude complète de 2025 de Booking.com, consultez l’espace média de Booking.com.
Méthodologie
Cette enquête a été commandée par Booking.com et indépendamment menée auprès d’un échantillon de 32 000 personnes réparties dans 34 pays et territoires (dont 1 000 aux États-Unis, 1 000 au Canada, 1 000 au Mexique, 1 000 en Colombie, 1 000 au Brésil, 1 000 en Argentine, 1 000 en Australie, 500 en Nouvelle-Zélande, 1 000 en Espagne, 1 000 en Italie, 1 000 en France, 500 en Suisse, 1 000 au Royaume-Uni, 1 000 en Irlande, 1 000 en Allemagne, 1 000 aux Pays-Bas, 1 000 en Belgique, 1 000 au Danemark, 1 000 en Suède, 1,000 en Croatie, 500 aux Émirats arabes unis, 1 000 en Inde, 1 000 en Chine, 1,000 à Hong Kong, 1 000 en Thaïlande, 1 000 à Singapour, 1 000 à Taïwan, 1 000 au Vietnam, 1 000 en Indonésie, 1 000 aux Philippines, 1 000 en Corée du Sud, 1 000 au Japon, 1 000 en Afrique du Sud et 500 au Kenya).
Pour participer, les personnes interrogées devaient être âgées d’au moins 18 ans, avoir voyagé au moins une fois au cours des 12 mois précédents, prévoir de voyager en 2025 et être les principaux décideurs ou participer à la prise de décision concernant leurs voyages. Cette enquête a été réalisée en ligne en janvier 2025.
Les données se basent sur les répondants français (1 000 répondants)
* Chiffres sur la base totale des répondants (32 000 répondants)
Texte fourni par le service de presse Booking.com.