Ryanair s’apprête à interrompre les vols dans la capitale espagnole dès la mi-août. Les deux principaux syndicats de la low-cost irlandaise ont appelé à une grève de 22 jours à l’aéroport de Madrid Barajas à partir du premier quart de travail du week-end prolongé du 15 au 17 août, pour protester contre les sanctions imposées aux travailleurs et l’abus des heures supplémentaires.
Mister O’Leary versus les syndicats
Michael O’Leary, patron de Ryanair, est dans le collimateur des syndicats. Celui qui avait appelé à la démission d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, en raison des grèves répétées des contrôleurs aériens en France, est désormais directement visé par ces mouvements sociaux.
Des sources du syndicat UGT ont expliqué que les manifestations sont motivées par les sanctions imposées aux salariés refusant de travailler des heures non obligatoires, avec des pénalités pouvant aller jusqu’à 36 jours sans travail et sans salaire.
Sont également visés les abus d’heures supplémentaires imposés aux travailleurs et les pratiques d’embauche présumées frauduleuses, qui empêchent la consolidation de l’ancienneté et maintiennent une grande partie de la main-d’œuvre dans des conditions précaires.
Parallèlement, les syndicats dénoncent les attaques continues contre leur travail, notamment la rétention d’informations, le blocage des réunions des comités, le non-respect des décisions finales et la discrimination salariale à l’encontre du personnel à temps partiel.
Barcelone s’y met aussi
La tension est également vive à l’aéroport de Barcelone-El Prat, l’une des destinations touristiques les plus fréquentées, où les employés de la sécurité sont sur le pied de guerre, menaçant d’organiser des manifestations dès la deuxième semaine d’août, avec de possibles retards aux contrôles de sécurité aux portes d’embarquement et dans les zones d’embarquement.
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