Ylva Johansson, la commissaire européenne aux Affaires intérieures, a confirmé que le système européen d’échange d’informations (EES, Entry/Exit System; tout comme l’ETIAS dont on a parlé dans plusieurs articles) de l’Union européenne sera finalement lancé le 10 novembre prochain.
Lorsqu’il sera opérationnel à l’automne, les voyageurs en provenance de pays tiers entrant dans l’espace Schengen devront se soumettre à de nouveaux contrôles aux frontières. Il s’agit d’un système informatique automatisé qui permet l’enregistrement des ressortissants dont la nationalité ne correspond à aucun pays de l’UE, de l’Islande, du Liechtenstein, de la Norvège ou de la Suisse voyageant pour un court séjour, chaque fois qu’ils franchissent les frontières extérieures de l’un des pays de l’Union.

Le « séjour de courte durée » désigne un maximum de 90 jours sur une période de 180 jours. Cette période est calculée comme une période unique pour tous les pays européens utilisant l’EES.
Un système de contrôle que l’on attend depuis 2022…
Pour la Commission européenne, les avantages du EES sont multiples. Dès le départ, ce système d’entrée/sortie modernise la gestion des frontières extérieures de l’UE, améliorant progressivement l’expérience des voyageurs. En outre, il identifie les personnes qui dépassent la durée de séjour autorisée et fournit des données fiables sur les entrées, les sorties et les refus d’entrée.
Ce système permettra de lutter efficacement contre la fraude à l’identité grâce à la collecte de données biométrique et la sécurité dans l’UE sera aussi renforcée suite à l’amélioration des contrôles aux frontières, à l’utilisation d’enregistrements électroniques et de données biométriques. Le EES promeut le partage d’informations en temps réel, garantissant que les autorités frontalières de toute l’UE disposent des bonnes informations au bon moment.
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