Dans notre article du 23 septembre on avait annoncé l’arrêt des vols de Lufthansa et de British Airways vers la Chine en ce mois d’octobre.
Outre les restrictions sur l’espace aérien russe, la concurrence des compagnies aériennes chinoises fait également partie de la décision de suspendre le service. La guerre entre la Russie et l’Ukraine a affecté les liaisons vers l’Extrême-Orient de toutes compagnies aériennes européennes, augmentant les coûts d’exploitation et les rendant économiquement non viables.
SAS suspendra ses vols vers la Chine continentale en supprimant le service entre Copenhague et Shanghai-Pudong à compter du 7 novembre 2024. Ces dernières années, la compagnie aérienne a réduit sa présence en Chine: en 2019, elle avait suspendu ses vols vers Hong Kong et en 2020 vers Pékin.
La compagnie aérienne scandinave souligne que cette situation est due aux « conditions du marché », les passagers concernés seront transférés sur les vols de ses partenaires Air France-KLM via leurs hubs d’Amsterdam et de Paris-Charles de Gaulle. Avec la cessation des opérations de SAS vers Shanghai, Air China est la seule compagnie aérienne à assurer des vols entre le Danemark et la Chine.
On apprend aujourd’hui que LOT Polish Airlines a suspendu ses vols entre Varsovie et Pékin pour cette saison hivernale, laissant Air China comme la seule compagnie aérienne à assurer des vols entre la Pologne et la Chine.
La compagnie polonaise reliait les deux capitales avec trois vols hebdomadaires (mardi, jeudi et dimanche) sur un Boeing 787. Désormais, le réseau Extrême-Orient de LOT dessert Tokyo-Narita et Séoul-Incheon.
Outre les récentes annonces de SAS et LOT, Lufthansa a suspendu la liaison Francfort-Pékin, ne laissant que la liaison entre Munich et la capitale chinoise ; Virgin Atlantic cesse ses opérations entre Londres-Heathrow et Shanghai-Pudong, et British Airways a suspendu la liaison sans escale Londres Heathrow-Pékin Daxing.
