Le port de Brest confirme son attractivité sur le marché de la croisière avec une saison 2025 qui s’annonce particulièrement prometteuse. Vingt escales sont déjà programmées, représentant une capacité maximale cumulée de 30 845 passagers. On observe une progression continue, puisque l’année passée 26 000 passagers y ont débarqué.
Un premier navire de Princess Cruises a fait escale le 14 avril
La saison a débuté le 14 avril 2025 avec l’arrivée du Regal Princess de la compagnie Princess Cruises, un paquebot pouvant accueillir jusqu’à 3 560 passagers.
Le mois de juin s’annonce particulièrement chargé avec 8 escales, dont deux passages du MSC Virtuosa (les 8 et 29 juin), le plus grand paquebot de la saison avec ses 6 300 passagers.
Plusieurs compagnies internationales renouvellent leur confiance au port de Brest, notamment :
Océania Cruises avec deux escales du Vista (13 juin et 30 août)
Holland America Line avec le Volendam (2 mai)
Phoenix Reisen avec l’Artania (15 juin) et l’Amedea (14 octobre)
Ambassador Cruise Line avec deux escales : Ambition (27 juin) et Ambience, qui clôturera la saison le 26 novembre.
De nouvelles compagnies maritimes y feront escale en 2025
Le port de Brest accueillera pour la première fois la compagnie allemande Nicko Cruises. Son navire d’expédition de luxe, le World Voyager (196 passagers), fera escale les 2 juin et 2 juillet.
On verra aussi les navires de Ponant, Saga Cruises, Celebrity Cruises, ou encore la Compagnie Française de Croisières, dont le Renaissance fera escale le 29 août 2025.
Brest met en avant les commerçants et artisans locaux
“ Il a été proposé aux commerçants et artisans brestois d’être présents sur les quais de débarquement afin de proposer la vente de produits locaux aux passagers des paquebots. Quinze commerçants-artisans se relaieront dans les six chalets placés sur les quais, face au navire”, a précisé Armel Gourvil, administrateur de Brest en vue-Office de Tourisme.
Brest n’est pas Marseille ou Nice …
Ici et là, l’accueil des paquebots a parfois fait grincer quelques dents. À Douarnenez, Concarneau ou Lorient, des comités d’accueil se sont invités au moment de l’arrivée des bateaux. Armel Gourvil relativise: « A Brest, les paquebots de croisières, c’est simplement 3 % du trafic portuaire, ce n’est pas Nice ou Marseille. Nous ne sommes pas en overdose de tourisme ! »
