La plus grande attraction touristique du Brésil est sa diversité. Cela se reflète non seulement dans les paysages et la culture, mais aussi dans la vie dynamique des favelas et le riche patrimoine des anciennes communautés indigènes.
Le travail de la population indigène et sa contribution à la durabilité, ainsi qu’à la vie dans les favelas, sont deux piliers du nouveau plan de promotion du tourisme international du Brésil, qui met en évidence l’énorme diversité sociale et culturelle du pays.

Le tourisme dans les favelas met en évidence les inégalités au Brésil
Les favelas sont à l’origine d’expressions culturelles qui sont devenues des symboles du Brésil, notamment la samba et les danses du carnaval, des célébrations qui ont pris naissance au cœur de la communauté afro-brésilienne et qui ont été fièrement adoptées par tout le pays comme expressions culturelles partagées. Cette richesse culturelle constitue également un attrait touristique, attirant l’attention d’un nombre croissant de visiteurs étrangers et contribuant à de meilleures conditions de vie dans les zones pauvres. À Rio de Janeiro, les favelas ont été ouvertes au tourisme en 1991, ce qui a contribué à briser les préjugés qui associaient les communautés pauvres à la violence.

Même si le pays vit dans des conflits et souffre de racisme structurel, il veut surmonter ces problèmes et a besoin d’opportunités pour y parvenir. La Central Única das Favelas (CUFA), la plus grande organisation du pays, estime qu’il existe déjà environ 300 agences de voyages dans ces bidonvilles les plus défavorisés, où vivent 16 millions de Brésiliens.

Les peuples autochtones, gardiens de la forêt
Une autre facette moins connue du Brésil est offerte par les plus de 300 groupes indigènes du pays, qui préservent des langues, des rituels, des médecines et des connaissances anciennes. Certaines communautés autochtones s’ouvrent également au tourisme pour partager leur vision du monde et leur protection de la forêt avec les visiteurs.
La nouvelle stratégie s’éloigne des campagnes de promotion du Brésil comme destination de « plages, samba et carnaval » et vise désormais à accroître la compétitivité mondiale du pays à travers le développement de niches telles que la nature, la culture, le tourisme social, la gastronomie, le tourisme ethnique et d’aventure. L’objectif étant d’attirer au Brésil des personnes intéressées à s’immerger dans des cultures anciennes, à participer à des projets socio-écologiques et à se connecter à des initiatives qui favorisent l’entrepreneuriat local.