Un de nos journalistes cherchait une formule intéressante (MisterTravel n’a pas de gros moyens…) pour effectuer un vol entre les États-Unis et le Japon. Il faut dire que trouver un prix correct le 15 août n’était pas une mince affaire. Comme en France, c’est un mois où les Américains ou les Japonais voyagent beaucoup et donc les tarifs suivent la montée de la température ambiante.

Partir de quelle ville des USA ?
Pour me rendre au Japon au départ des États-Unis, en classe éco et dans le temps de vol le plus court possible, les choix les plus intéressants se concentraient sur la Californie. Et c’est Los Angeles qui présente une offre plus conséquente et abordable que les voisines San Diego, San José et même San Francisco.

Quelle compagnie aérienne choisir?
Pour un départ mi-août, en haute-saison, les deux principales compagnies japonaises ANA et JAL, ainsi que les principaux transporteurs américains, proposaient des tarifs assez élevés. Mon autre choix était Singapour Airlines: un prix décent, mais malheureusement que des sièges du milieu. Ne voulant donc pas prendre de risque, je découvre une compagnie que je ne connaissais pas. J’ai dû vérifier attentivement et découvert que celle-ci appartenait à JAL. C’était la garantie presque certaine d’un vol serein peuplé de passagers fort civilisés.

Mon pressentiment était juste
Sur Zipair, la compagnie aérienne à bas prix de Japan Air Lines qui dessert la Californie depuis Narita uniquement, vous achetez un billet avec siège en couloir mais tout le reste est en supplément, y compris l’eau, l’oreiller et la couverture. Soit, mais pour un départ LAX-NRT le 15 août pile, un A/R à 815 euros avec un bagage en soute et sièges réservés ne m’a pas semblé une trop mauvaise affaire. Zipair est une compagnie low-cost long-courrier comme le sont Scoot (de Singapour) ou French Bee.

Du reste… je savais d’avance que 10 heures de vol dans la cabine 3-3-3 d’un petit Dreamliner 787-8 avec peu de place pour les jambes, un siège peu inclinable et un coussin assez fin pour soutenir mon corps, ne seraient pas le pied.
Par contre, je me suis dit que, sous gestion 100% nippone, la sécurité serait maximale, la gestion de la cabine impeccable, la courtoisie de mise, ainsi que le respect d’autrui. Dans mon vol, le pourcentage de familles avec des enfants en bas âge était très élevé… et bien, le silence fut très peu brisé par de légers cris de bébé, rapidement calmés.

Ce que j’ai bien aimé…
Côté informations, ils sont très transparents sur ce qui est proposé et ce qui ne l’est pas. Pas de mauvaises surprises, tous les suppléments sont indiqués.
La cerise sur le gâteau: la propreté! Couloirs et toilettes impeccables, tout le long du vol. Habitué aux compagnies « latines » (ne devrait-on plutôt étiqueter les Iberia, ITA et autres Air France de véritables « latrines » en altitude?), il faut signaler le passage constant et quasi imperceptible des hôtesses japonaises. Du grand boulot, très appréciable lorsqu’on se sent misérablement enfermés dans un étroit cigare volant pendant des heures.

… et un peu moins
Le wifi gratuit à bord est correct, mais pas génial. Utile pour les Whatsapp, les e-mails ou la navigation web. Ne vous attendez pas à un streaming performant, téléchargez plutôt toutes vos vidéos et autres divertissements avant de monter. Le tout, bien sûr, à regarder sur votre portable ou votre tablette: pas d’écrans à bord, mais une tablette gain-de-place intelligemment conçue pour poser vos appareils.

Évitez leurs repas. Achetez plutôt suffisamment de nourriture à l’aéroport de départ pour l’emporter à bord. A LAX, j’ai fait le plein chez Prêt-a-manger et cela m’a permis de bien tenir les 10 heures de vol, joyeusement nourri et hydraté. Il y a aussi plein de bons bentos à Narita.

Thermos, mon beau thermos! Apportez-le, ou sinon votre propre bouteille d’eau et remplissez-les après le contrôle de sécurité, car il n’y a pas d’eau gratuite fournie dans l’avion, bien que de l’eau en bouteille soit disponible à l’achat.
Enfin, attention à la taille et aux dimensions des bagages. Ils pèsent tout, au kilo près (Ryanair est passé par là?).

Ce vol possède aussi une petite classe affaires de 20 sièges, répartis sur 5 rangées. Il en résulte une disposition 1-2-1, où tous les passagers ont un accès direct à l’allée. Comme il s’agit toujours d’un produit à bas prix, les règles sont les mêmes en classe affaires : tous les suppléments sont facturés. A tester une prochaine fois…