Décidément, le mois de septembre risque d’être chaud. Les chauffeurs de taxi de toute la Grèce vont organiser une grève de 48 heures les 9 et 10 septembre, comme l’a annoncé le Syndicat des chauffeurs de taxi ( SATA ). La grève serait une réponse à une décision ministérielle controversée (KYA) qui accorde des droits de transport à des voitures et minibus privés, ce qui, selon les chauffeurs de taxi, menace leurs moyens de subsistance.
Les taxis ne veulent pas avoir de concurrence
Les taxis traditionnels sont vent debout contre cette nouvelle concurrence qui risque de leur porter préjudice. SATA indique « La récente décision gouvernementale autorisant le transport urbain par Véhicules de Transport de Personnes (VTP) avec la possibilité de « se déplacer d’un endroit à un autre » constitue une violation directe des dispositions constitutionnelles et des règles fondamentales de la législation en vigueur, selon lesquelles cette possibilité spécifique appartient exclusivement aux taxis ».
A Corfou, c’est plus souple
En revanche, Marinos Mikalef, secrétaire général de la Fédération panhellénique des loueurs de véhicules de tourisme privés à Corfou , a défendu le rôle des fourgonnettes, affirmant qu’elles servent l’intérêt public en s’adressant aux touristes . « Plus de 700 véhicules privés sont au service des touristes, et sans eux, le tourisme s’effondrerait en quelques heures », a déclaré Marinos Mikalef. Il a souligné que les clients ont la liberté de choisir entre les taxis et les fourgonnettes pré-réservées, qui offrent des services sur mesure aux touristes.
La grève à venir devrait perturber les services de transport dans toute la Grèce , en particulier dans les zones à forte fréquentation touristique, alors que le conflit entre les chauffeurs de taxi et les opérateurs de camionnettes s’intensifie.