25 avril, 2024
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Niger : une horreur pour des humanitaires et pour le pays

Kouré était encore l’un des rares endroits où s’aventuraient encore des étrangers pour y observer les derniers troupeaux de girafes de la région. L’assassinat de six Français et de leurs deux guides nigériens le 9 août annonce la fin du tourisme dans la région, et de revenus vitaux, déplore le site Actu Niger.

Respect aux membres de l’ONG Acted

Le djihad frappe au Niger dans des zones que l’on croyait sûres. Des terroristes à moto ont tué dimanche deux guides nigériens et six Français comprenant des salariés de l’ONG Acted, dans la zone de Kouré, dans le sud-ouest du Niger, lors d’une excursion touristique. Nous sommes très tristes bien sûr pour ces personnes qui œuvraient pour une population qui manque de tout. Mais, il faut garder courage et espoir. Les organisations humanitaires font un travail incroyable dans ces régions si pauvres.

Aidons Acted : https://www.acted.org/fr/

Une zone touristique qui restait non dangereuse

Les occidentaux de Niamey à s’y rendre le week-end, a expliqué à l’AFP un humanitaire dans la capitale du Niger. Il s’agit de la première attaque contre des occidentaux dans cette zone depuis qu’elle est devenue une attraction touristique il y a une vingtaine d’années du fait qu’elle héberge le seul troupeau de girafes d’Afrique de l’Ouest. « Les girafes de la zone de Kouré, une réserve naturelle située à une heure de route au sud-est de la capitale, Niamey, constituent une véritable attraction touristique au Niger. Ces dernières années, avec l’amplification des menaces sécuritaires au Sahel et dans le bassin du lac Tchad, c’est même l’un des endroits les plus fréquentés par les visiteurs qui séjournent dans la capitale car, pour l’essentiel, le reste du pays est placé en « zone rouge » avec interdiction formelle de voyager, surtout pour les expatriés. Les risques d’attaques terroristes et d’enlèvements sont trop importants.

Des groupes djihadistes qui tirent profit d’une zone immense

A la frontière sud avec le Nigéria, le groupe Boko Haram est actif. A l’ouest, en bordure du Mali et de l’Algérie, et jusqu’à l’est à la frontière avec le Tchad, sévissent le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, affilié à Al-Qaïda) et l’Etat islamique dans le grand Sahara (EIGS). Pour endiguer l’action de ces multiples groupes terroristes et les empêcher de s’implanter, la France a lancé deux vastes opérations militaires dans la zone du Sahel : Serval, entre janvier 2013 et juillet 2014, puis Barkhane depuis. Plus de 5.000 soldats français sont engagés pour coopérer avec les armées du G5 Sahel, lequel réunit la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Qui finance ces groupes terroristes ? et comment couper ces réseaux de financements ?  Les grands pays devraient s’emparer de ces problèmes. Pourquoi un tel abandon ? (Sauf la France).

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