Cette catastrophe a été surnommée le « tsunami himalayen » à cause des torrents d’eau déchaînés dans la région montagneuse, qui ont fait s’écraser la boue et les roches, enterrant les maisons, emportant les bâtiments, les routes et les ponts. Plusieurs questions se posent dans cette catastrophe : le changement climatique et les barrages hydroélectriques…
Des images impressionnantes
Les images ont été diffusées dans de nombreux médias. A ce jour, quatorze personnes seraient confirmées mortes et au moins 170 autres portées disparues après la rupture d’une partie d’un glacier himalayen en Inde, déclenchant un torrent d’eau, de roches et de poussière dans une vallée.
La hausse des températures n’est pas la seule raison
Quatorze glaciers surplombent la rivière dans le parc national Nanda Devi. Ils font l’objet d’études scientifiques, en raison du changement climatique et la déforestation qui accroît les risques de rupture. La fonte d’un quart de la glace de l’Himalaya observée ces quatre dernières décennies est imputable à la hausse des températures.

Plusieurs barrages ont été installés
En 2013, des inondations dévastatrices dues à la mousson avaient tué 6.000 personnes dans l’Etat, entraînant des appels à revoir les projets de développement dans l’Uttarakhand, en particulier dans les zones isolées comme celle du barrage de Rishi Ganga. La récente catastrophe aurait balayé un petit projet hydroélectrique appelé Rishiganga et endommagé un plus gros plus en aval. « De nombreuses questions se posent sur les raisons pour lesquelles des centrales hydroélectriques ont été construites dans des zones écologiquement sensibles »,
Des ouvriers sont les principales victimes
La plupart des personnes portées disparues étaient des personnes travaillant sur les deux projets, l’un des nombreux que le gouvernement a construit au fond des montagnes de l’État d’Uttarakhand dans le cadre d’une poussée de développement.
Profonde tristesse..
Dans tous les cas c’est la conséquence des actes des hommes..