Fée ou magicienne dans les rouges accords
De panneaux rutilants et de lourdes étoffes
Elle orne ses cheveux d’un oiseau lyre en or
Et pareille aux pensées du sage philosophe
Elle accroît la beauté du tracé de ses strophes
Écrites sur la soie où l’encre luit encore
Ses gestes éthérés animent le décor.
Prêtresse du sacré aux gestes solennels
Parmi la majesté de l’ombre et du silence
Les baguettes d’encens brûlant sur les autels
Elle offre son hommage et regarde le ciel
Son beau corps lentement plusieurs fois se balance
Son front touche le sol, et d’extase pareille
Sa splendeur écroulée augmente le silence.
Jacques Baschieri