23 avril, 2024
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BlaBlaCar va vendre des billets de train … et quoi encore ?

Après le covoiturage et les cars, BlaBlaCar met le cap sur le train. Nicolas Brusson, cofondateur et directeur général de BlaBlaCar précise : « Nous voulons vendre des billets de train, par exemple de la SNCF en France, en plus des trajets en covoiturage ou en bus ». Notre article a été réalisé grâce aux informations diffusées par Le Figaro Economie.

Devenir l’appli de référence pour les transports de 50 à 1 000 km.

L’entreprise compte d’abord lancer l’offensive dans l’Hexagone. Dès début 2022, on pourra comparer sur l’appli BlaBlaCar le prix et la durée du même trajet en train, en covoiturage ou en bus. Et y acheter son billet. En plus, début 2023, l’entreprise proposera au client de coupler un billet de train et un trajet en covoiturage. La totalité du trajet sera sur un seul billet.

Blablacar dispose de gros moyens

BlaBlaCar vient de réaliser un nouveau tour de table de 97 millions d’euros, sur une valorisation de 2 milliards de dollars, soit environ 1,66 milliard d’euros. La société laisse entendre que la prochaine étape devrait être une introduction en Bourse. Ce cash doit lui permettre, non seulement de passer le cap difficile de la pandémie mais également se développer dans d’autres pays. Elle est active aujourd’hui dans 22 pays dont France, Allemagne, Russie, Brésil…

Pendant la crise, Blablabus a chuté de 30%

Le groupe, qui avait dépassé les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2019, a vu son activité chuter de 30 % l’année dernière. Une tendance confirmée au premier trimestre avec une baisse de 30 %. « Notre recul est beaucoup plus limité que celui de plateformes comme Booking ou Trainline », tempère Nicolas Brusson. La société a amorti le choc grâce à ses activités dans les pays émergents (Russie, Brésil, Inde…) où elle est en légère croissance. Mais en Europe, son activité reste en baisse de 50 à 55 %.

De fortes ambitions

BlaBlaCar veut doubler la taille de son réseau de bus en Europe d’ici à fin 2021-début 2022. Déjà, le groupe va relancer fin mai-début juin dans l’Hexagone son offre de cars aujourd’hui à l’arrêt. Il ouvrira plus de lignes transfrontalières (France- Belgique, France-Italie…). Et en France et en Allemagne où il opère, il multipliera les fréquences sur des trajets déjà proposés.

A l’étranger, l’entreprise vend son expertise digitale

En dehors de l’Europe (Inde, Mexique…), la start-up compte se développer en aidant les compagnies de bus locales à se digitaliser pour vendre leurs billets sur sa plateforme. Un modèle expérimenté en Russie où il est leader depuis le rachat de Busfor mi-2019.

Tout va bien … et pourtant, en quatorze ans d’existence, BlaBlaCar n’a été rentable qu’en 2018.

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