28 mars, 2024
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Pierre & Vacances : le fonds Certares pourrait sauver l’entreprise ?

Pierre & Vacances Center Parcs pourrait donc être sauvé par des capitaux étrangers. Seuls des fonds anglo-saxons auraient répondu à l’appel lors la première phase de recherche de nouveaux investisseurs. L’entreprise doit être impérativement recapitalisée

Pas ou peu de français intéressés par Pierre & Vacances

« Il faut déplorer qu’il n’y ait pas d’acteurs tricolores pour un acteur du tourisme de cette importance et aussi implanté dans les territoires », regrette une source proche dossier. Il est bien sûr possible que bpifrance soit de la partie.

Le fonds Certares commence à être connu dans le tourisme en France

Sur les rangs, les sociétés d’investissement américaines HIG et Certares, un spécialiste de l’univers du voyage en France. On retrouve le fonds Certares chez Marietton et Voyageurs du Monde. Le fonds alternatif Davidson Kempner, très intéressé par le marché français serait également susceptible de faire une offre. On serait donc assez loin de la « quinzaine » d’investisseurs, « européens, américains et chinois », qui regardaient ces derniers mois le dossier, selon le descriptif qu’en avait fait le 18 mai le président-fondateur Gérard Brémond.

Le besoin en capital serait moindre que prévu

Le besoin en capital du numéro un européen des résidences de loisirs, pourrait s’avérer moindre qu’attendu. Plusieurs sources évoquent un montant inférieur à 500 millions d’euros, voire autour de 350 millions, soulignant les meilleures perspectives de l’opérateur pour la saison d’été.

Abandon de créances ou conversion de dettes en capital

La situation financière du groupe, déficitaire depuis neuf exercices consécutifs et paralysé par la crise sanitaire, est d’autant plus tendue qu’il a accusé une perte sans précédent au premier semestre de son exercice 2020-2021, avec un « trou » de 342,2 millions, supérieur au déficit record de l’exercice précédent (–336,2 millions). Les banques prêteuses pourraient convertir leurs dettes par du capital.

Gérard Brémond

Gérard Brémond, le PDG, pourrait être affaibli

Compte tenu du besoin de capital, Gérard Brémond, qui contrôle la société avec les deux tiers des droits de vote pour moins de 50 % des actions, devrait voir sa position très fortement diluée. La valorisation de l’entreprise (qui vient juste de renoncer à un projet de Center Parcs en Allemagne) est de l’ordre de 110 à 120 millions d’euros.

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