25 avril, 2024
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Une destination, une chanson : Je reviendrai à Montréal de Robert Charlebois

Cette ballade en hommage aux rudes hivers de sa ville natale fait partie de l’album Longue distance sorti en 1976. Charlebois aime le Canada et nous aussi, car Montréal est une belle ville, située dans un pays convivial et organisé.

Pour les montréalais, les plus grands doutes arrivent en hiver puis s’envolent en été. Comme si l’on vivait dans deux villes différentes : celle des mois de tempêtes de neige et du vent glacial, des dîners à 18 heures et -sauf pour patiner ou pour faire du ski le weekend-, des rues totalement désertes et peu de vie sociale. Puis, le défi quotidien de la nature devant la propre porte de la maison au moment de déterrer sa voiture, qui s’est si souvent complètement couverte de neige pendant la nuit.

Cependant, Charlebois arrive à décrire ce climat impossible avec beaucoup de poésie. Une éducation sentimentale et un éveil des sens qui ne se produit qu’au cours de ces longs hivers. Quand on est pris en otage par la nature, outre la contemplation du paysage et l’introspection, il vaut mieux se trouver plein de choses à faire quitte à sombrer très facilement dans la déprime.

Montreal

Et même si Charlebois n’en parle pas, le printemps à Montréal est une période de transition vers une renaissance, car, pendant les trois mois d’été, tout se transforme. La ville explose, le gouvernement lui-même offre des fleurs et tous les habitants ornent leurs balcons formant un paysage urbain coloré et joyeux. Les longues journées deviennent alors une grande occasion de célébrations et la ville fait le plein d’attractions touristiques. Bien qu’il existe des célébrations hivernales, avec l’arrivée de l’été, Montréal propose d’événements tels que le Mondial de la Bière, le festival Fringe ou le festival de jazz. Mais tout ça, il vaut mieux aller le vivre sur place que de l’entendre dans une chanson.

C.A.T.

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2 Commentaires

  1. C’est une très belle chanson, nostalgique pour nostalgiques…
    La poésie avec des notes un peu masochistes qui flattent l’amour de l’hiver et du froid…mais comme c’est beau de voir dans le gel des glaçons de douceurs …

    • Mais Charlebois n’est pas l’auteur de cette chanson. Il a composé la musique, mais un parfait inconnu a écrit les paroles et les a envoyé à Charlebois. Je crois que c’était un touriste français qui avait visité Montréal. C’est Daniel Thibon

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